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Nouvelle illustrée de photographies et de montages graphiques

  • Qui inspire l’autre ?

    Qui inspire l’autre ?

    À travers cette galerie d’images je vous présente les sources d’inspiration concernant ma première nouvelle illustrée : La lumière égarée – très mystérieux l’inspiration…

    Elle a toujours les yeux ouverts et ne me laisse pas dormir.
    Ses rêves en pleine lumière font s’évaporer les soleils.

    Paul Éluard

    Sources d’Inspiration (avant et pendant l’écriture) – Et cette question, qui inspire l’autre ? Ces images m’ont-elles influencée ou les ai-je choisies parce que l’histoire était déjà présente dans ma tête ? Pas de réponse… Ou les deux à la fois…

    Quelques travaux photographiques durant l’élaboration de la nouvelle – certaines photos ou photomontages illustrent le livre – Qui m’a guidé ? Ai-je été guidé ?

     Je peux tenter de repérer des procédés littéraires connus et souvent argumentés, mais quelque chose m’échappe quand même… Et c’est certainement la raison pour laquelle l’écriture m’attire tant, elle reste mystérieuse, elle reste sauvage et indomptable, on l’aperçoit parfois au coin d’une phrase que l’on vient d’écrire et qui cependant nous intrigue. Pourquoi ai-je écrit cela ? J’ai toujours pensé qu’un ballet d’âmes nous rendait régulièrement visite. Sommes-nous seuls devant la page blanche ? Pas vraiment… Je crois même que c’est le moment où nous sommes le plus en communion avec le mystère de la vie, du monde.

    […] Mais il importe que je m’y mêle le moins possible, que je somnole à demi. La moindre conscience de ce mécanisme l’interrompt. Et si je veux le remettre en marche, il me faut attendre qu’il s’y décide, sans essayer de la convaincre par quelque piège. C’est pourquoi je n’use pas de tables qui m’intimident et ont un air d’invite. J’écris à n’importe quelle heure, sur mes genoux.

    Jean Cocteau, La Difficulté d’être

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  • Un battement d’ailes de cigogne

    Un battement d’ailes de cigogne

    Deuxième Nouvelle de l’été

    Un battement d’ailes de cigogne

    En la relisant dix jours après l’avoir publiée j’ai envie de changer quelques mots. Apprendre à lâcher prise, un vaste programme. Pour cette histoire j’avais envie de développer certains rapports entre mes personnages mais si j’avais laissé faire mon imagination je ne l’aurais probablement pas encore terminée.

    J’ai pris goût au texte court. Je trouve assez plaisant d’écrire dans la rapidité, l’émotion à vif. Ce genre littéraire qui oblige à une concentration de l’histoire et qui permet de jouer sur la surprise, avec la chute rapide, m’a enchantée. J’adhère totalement à l’analyse qu’en fait Charles Baudelaire : « Dans la composition tout entière il ne doit pas se glisser un seul mot qui ne soit une intention, qui ne tende, directement ou indirectement, à parfaire le dessein prémédité« .

    Baudelaire, traducteur d’Edgar Allan Poe a proposé cette analyse de la nouvelle :

    Elle a sur le roman à vastes proportions cet immense avantage que sa brièveté ajoute à l’intensité de l’effet. Cette lecture, qui peut être accomplie tout d’une haleine, laisse dans l’esprit un souvenir bien plus puissant qu’une lecture brisée, interrompue souvent par le tracas des affaires et le soin des intérêts mondains. L’unité d’impression, la totalité d’effet est un avantage immense qui peut donner à ce genre de composition une supériorité tout à fait particulière, à ce point qu’une nouvelle trop courte (c’est sans doute un défaut) vaut encore mieux qu’une nouvelle trop longue. L’artiste, s’il est habile, n’accommodera pas ses pensées aux incidents, mais, ayant conçu délibérément, à loisir, un effet à produire, inventera les incidents, combinera les événements les plus propres à amener l’effet voulu. Si la première phrase n’est pas écrite en vue de préparer cette impression finale, l’œuvre est manquée dès le début. Dans la composition tout entière il ne doit pas se glisser un seul mot qui ne soit une intention, qui ne tende, directement ou indirectement, à parfaire le dessein prémédité.

    Durant l’été j’ai relu « Le K » de Dino Buzzati, ses histoires sont vraiment remarquables, j’ai aussi découvert le livre de nouvelles « La première gorgée de bière » de Philippe Delerm et je me suis demandé si j’allais continuer d’écrire tant j’ai trouvé leurs textes magnifiques. J’ai également lu « Le carnet rouge » de Tatiana de Rosnay, une lecture facile et rapide, on rit parfois de bon cœur, parfois en crispant les lèvres. Ce n’est pas aussi poétique que les nouvelles de Philippe Delerm mais le sujet ne se prête pas beaucoup à la grâce.

    petite fille qui peint au chevalet

    Il y a deux ans j’ai commencé à travailler sur le manuscrit d’un roman qui me tient toujours à cœur mais que j’ai laissé tomber de nombreuses fois pour différentes raisons, peut-être parce que la forme que j’ai donnée à l’histoire ne me convient pas. Avec le roman, c’est comme si mes personnages m’emportaient toujours plus loin sans que je puisse les arrêter. Cet été j’ai remarqué que le fait d’être obligé de rendre le manuscrit à une date précise, de savoir qu’il sera lu par plusieurs personnes en dehors de mes connaissances, qu’il sera peut-être publié en ligne ou en papier, a modifié mon rapport tendu avec l’autodiscipline. Un auteur doit savoir s’isoler même quand le soleil brille et que les rires des amis traversent les murs, il doit se concentrer, se relire, se corriger, surmonter ses doutes, son perfectionnisme parfois excessif. (Vision personnelle.)

    Avec le genre littéraire de la nouvelle je n’ai pas ressenti les difficultés de la même façon. Je dirais même que l’idée de mettre le point final assez rapidement à chacune de mes histoires a décuplé mon envie d’écrire. D’ailleurs, je vous laisse et je repars sur ma troisième nouvelle qui je dois dire me plaît beaucoup, l’ambiance y est plus légère et plus drôle que dans mes précédentes fictions. Il fallait peut-être que je lâche du leste pour en arriver là.

    LE ROMAN après la nouvelle…

  • Concours

    Concours

    Je participe à un concours de nouvelles

    Pour le plaisir d’écrire bien sûr, de raconter des histoires mais aussi parce que ces écrits seront lus par beaucoup, appréciés ou non. Je n’ai jamais écrit de nouvelle et cette forme d’écriture me tente. Le cadre imposé est serré, entre 2000 et 6000 signes, quatre thèmes au choix, mais cela oblige à écrire le mieux possible, à aller à l’essentiel et à surprendre. Un bon exercice estival.

    Pour la première nouvelle j’ai choisi le thème : « Ça fait deux heures qu’il l’attend ».

    Je me suis prise au jeu de raconter une histoire en deux pages et je suis partie pour une deuxième nouvelle. Un été et quatre voyages dans le temps ? Peut-être, si je tiens le rythme et que le soleil ne m’ôte pas aux exigences de l’écriture.

    Voici le lien si vous voulez la lire : La lumière égarée