Grinngrinn un petit cochon au caractère bien trempé
Après le kamishibaï vidéo : « Le fantastique voyage de Grinngrinn » qui a connu un succès en bibliothèque et médiathèque nous vous informons de sa prochaine parution en livre imprimé ; ebook-audio ; livre + DVD ; livre + audio ; plusieurs choix de lecture.
Rien de tel pour tenir les enfants au calme quand on part en vacances et si on ne part pas, une histoire à lire, à regarder et à écouter en famille, pour découvrir l’histoire fantastique d’un petit animal de ferme au caractère bien trempé.
À cette époque où les yeux brillent, les joues s’enflamment, les mains tremblent, en ouvrant le paquet tant désiré.
Nos deux histoires de Noël, Le Moulin magique et Le Noël de Minipatteont un univers commun avec les Contes d’une grand-mère de George Sand, ils ont les attentions bienveillantes et affectueuses des grand-mères et des fées, ils aiment la nature. Ils parlent de magie et d’amour ♫♪♫
Le tome 1 «Louison » du roman « Les souvenirs oubliés sont-ils perdus à jamais» fait aussi un clin d’œil à Aurore Dupin… On y croise des marionnettes, on y mange de délicieuses pâtisseries, on jardine, on plante des arbres, on répare les poupées et les nounours, le bonheur des enfants pour qui ils sont les meilleurs confidents.
Connaissez-vous les « Contes d’une Grand-mère » de George Sand ? Dans ces contes, les fées et la magie s’y trouvent toujours liés à la Nature, l’affection de l’auteure pour celle-ci se retrouve dans chaque histoire.
Ah ! voilà ! répondit en riant la fée aux gros yeux. Toujours la même question ! Ma pauvre Elsie, les grandes personnes la font aussi, c’est-à-dire qu’elles n’ont, pas plus que les enfants, l’idée saine des lois de l’univers. Elles croient que tout a été créé pour l’homme et que ce qu’il ne voit pas ou ne comprend pas, ne devrait pas exister. Mais moi, la fée aux gros yeux, comme on m’appelle, je sais que ce qui est simplement beau est aussi important que ce que l’homme utilise, et je me réjouis quand je contemple des choses ou des êtres merveilleux dont personne ne songe à tirer parti. Mes chers petits papillons sont répandus par milliers de milliards sur la terre, ils vivent modestement en famille sur une petite feuille, et personne n’a encore eu l’idée de les tourmenter.
À lire à voix haute, sous une couverture, devant un sapin, pour que Minipatte murmure ses secrets. Si vous aimez les aventures saupoudrées de flocons,…
Je l’avoue, je suis une fervente admiratrice des histoires de Béatrix Potter, Gabrielle Vincent, Kenneth Grahame, Charles Dickens, Hans.C.Andersen, les frères Grimm, Charles Perrault ; des illustrations d’Arthur Rackham, Warwick Goble, Emma F.Harrison, Gustave Doré, Edmund Dulac, Jessie W.Smith, Ivan Y.Bilibine, etc. de leurs animaux merveilleux, fantastiques, ils ont enchanté les soirées de mon enfance.
Je pense qu’une grande partie des choix de ma vie s’est faite en accord avec mes livres de chevet, leurs histoires ont eu une grande influence sur moi.
Les bois sillonnés par blaireau, les creux d’arbres qui abritent la famille souris, le balai de la sorcière Baba Yaga, le chat du pays des merveilles… Ils sont les habitants de la grande demeure de mon enfance, un domaine « secret » que j’ai fréquenté assidûment et qui m’a offert des heures inoubliables. Des livres magiques, qui réenchantent le monde.
Grâce à eux j’ai pénétré dans le monde imaginaire. Imaginaire ? Cela dépend de l’angle sous lequel on se place. Ne serait-ce pas plutôt un monde parallèle ? Tout mon esprit se confondait avec l’imagination : les moindres événements de ma vie prenaient des allures grandioses, chaque instant était chargé de présages. Tout m’exaltait…
Cet endroit existe toujours, il est chaleureux et se parfume selon la saison, il est peuplé de compagnes et de compagnons qui ne m’ont jamais quitté et qui m’ont permis d’en rencontrer de nouveaux. C’est avec plaisir que je vous en présente quelques-uns pour cette fin d’année 2017. Avec l’illustrateur Sylvano Bulfoni dont je suis une admiratrice, nous vous mitonnons deux jolies fictions : « Le moulin magique », d’après un conte de la tradition orale et « Le Noël de Minipatte », le premier tome d’une fiction jeunesse tout droit sorti de cet endroit secret.
Encore un peu de patience et ces deux livres illustrés pourront rejoindre votre table de chevet, ou celle de vos enfants, de vos petits-enfants. Je n’en dis pas plus… À bientôt !
J’écris cet article avec un certain plaisir, j’arrive enfin au bout de la mise en page d’une nouvelle histoire illustrée. Après avoir mis les mains tout le mois dans le cambouis, (code css, langage html, corrections, relectures, illustrations, et j’en passe), je vais bientôt pouvoir partager ce livre.
Je me suis lancé le défi de mettre en ligne sous format ePub et broché (pour les irréductibles, mais également parce qu’il ne me déplaît pas de voir ces histoires illustrées sur papier) deux fictions jeunesse avant la fin de l’année — le plus difficile étant de trouver l’équilibre parfait entre le texte et l’image…
Il pleut ce dimanche, aucun regret à rester devant mon ordi pour faire les corrections. L’automne est ma saison bien-aimée (mois de naissance) il est normal qu’elle m’inspire l’heure de la mise en ligne.
Pour ce jour d’automne, alors que le petit monde des invisibles prépare discrètement la fête de Samhain, j’ai retrouvé une citation qui offre une belle façon de défendre ce à quoi l’on croit et ce que l’on aime.
Le conte de fée n’est pas mort en 1782. Son esprit s’éternisera en des formes nouvelles tant que la cruauté du monde donnera à tous les jeunes de 7 à 77 ans l’envie de rêver à la défaite des ogres.
On ne force pas une curiosité, on l’éveille. — Daniel Pennac
L’univers du livre :
Mathurin et les Sentinelles du temps
Il n’est pas aisé ni très intéressant de parler de soi, encore moins de parler des livres que l’on a écrits. Pourtant, si l’on veut être lu… Dans cet article j’ai eu envie de vous raconter le cheminement de cette fiction, de vous parler des influences qui ont contribué à créer l’histoire — œuvres picturales, photographiques, objets divers, anecdotes, livres, rencontres, etc. — Sans elles il n’y aurait pas eu « Mathurin et Suzon » tels qu’ils existent aujourd’hui dans le livre. Ce sont ces cailloux, ces petites miettes semées par d’illustres artistes ou des inconnus inspirés qui m’ont guidée dans la narration, au fil du temps, au fil des mois, c’est un peu grâce à eux que j’ai pu écrire passionnément jusqu’au point final.
Tout a commencé par un objet qui s’est précisé au fil des jours :
Ah, les bobines de fil, chacune d’elle contient un trésor. Le tricotin, le sucre filé… Tricoti, tricota, tricotin… Suivez le fil doré, le fil d’or, je ne vous donne que des indices… Pour comprendre l’histoire, il suffit de suivre le fil…
Il y a les filles de la Destinée : les Nornes, les Parques, les Tria fata – selon les pays et les traditions – les fées du destin, les fileuses, les filandières… Les illustrations, les peintures, les photographies sont des inspiratrices qui m’ont permis d’entrevoir le cours du destin de mes protagonistes. Dans l’histoire, celles qui filent, celles qui quenouillent et coupent ont un rôle important.
Pour le décor, j’ai choisi la Bretagne, ou plutôt, elle m’a choisie, elle m’inspire. Le littoral, l’île où je vis, ses forêts, ses sentiers côtiers et ses maisons de pêcheurs, mais également ses vieux métiers – pour l’histoire certains d’entre eux ont été de parfaits alliés – les brûleuses de goémon, les brodeuses, les porteuses de pain, le faucheur de trèfle, la paludière…
Les intrépides îliennes dont les hommes sont en mer, ces porteuses de pain illustrent le poids d’éternité qu’ont les gestes du quotidien.
Il y a bien sûr les personnages principaux et leurs rêves. Le farfadet du bois de pins, Mathurin qui rêve de construire des navires, l’instituteur, les autres familles et leurs histoires, Suzon et ses sabots de vent, le vieux Paol qui ne parle que de mer, le bourg et ses traditions, le miaulement du chat en ribouldingue. Mais, silence !
LA MER au loin, la mer et ses crépuscules, la mer et ses naufrages, les hommes et leur passé, l’envie de faire de la haute voltige sur les mâts des goélettes, comme les gabiers… Chut !
SUR LES HOULES DU TEMPS
Le temps a laissé son manteau De vent, de froidure et de pluie, Et s’est vêtu de broderie, De soleil riant, clair et beau.
— Charles d’Orléans, Rondeaux VI
Et enfin, et ce n’est pas la moindre des protagonistes, L’HORLOGE le temps qui passe, la pendule et son tic-tac…
Il y a cela et puis il y a plus, et puis c’est mieux de lire le livre… Un jour, tout s’est mis en ordre comme par magie, les images ci-dessus qui m’ont servi de piste d’envol se sont effacées pour laisser place aux mots qui ont glissé sous ma plume, l’illustrateur Sylvano Bulfoni les a accompagnés de son crayon à dessin. Un peu de poudre de perlimpinpin et vous voilà presque au cœur de l’histoire.
Le temps, dont il dit qu’il passe, alors qu’il s’assoit et reste là à vous regarder passer.
— Jacques Prévert
Fée du destin
Il est la forme la plus inexorable de notre destin. Il est invisible, impalpable, mystérieux. Il se déroule d’une façon régulière. On ne peut ni l’arrêter, ni le ralentir, ni l’accélérer. À MOINS QUE… découvrez cette histoire Et vous aurez peut-être la possibilité De le maîtriser, peut-être…