Catégorie : Hiver

  • Une autre année

    Une autre année

    Mes meilleurs vœux pour cette année 2016 !

    Rendre possible l’avènement d’un autre monde, plus juste, où chacun a sa place…

    De retour d’un joli périple dans la famille, ça fait du bien de larguer les amarres de temps en temps, j’ai retrouvé notre joli caillou au milieu de la mer tout  secoué par le vent des tempêtes. Vent, pluie, brouillard, arbres à terre, branches éparses, remparts de goémons remplis de saletés, embarcations échouées…
    Mais ce petit bout de terre posé au milieu du golfe tient bon face aux assauts répétés du vent et de la mer. On la comprend bien d’ailleurs cette mer, elle a besoin de faire un grand ménage de ses fonds envahis de déchets humains (il suffit de jeter un coup d’œil sur les rejets qu’elle dépose sur le rivage), à propos,  si quelqu’un a besoin de tongues, je pense qu’on va pouvoir en distribuer au début de l’été, il faudra cependant accepter des pointures et des styles différents, la mer ne reverse que ce qu’on veut bien lui donner…

    Je suis en ce début d’année dans le même état d’esprit qu’elle, je fais le ménage. J’ai besoin d’y voir clair et de faire place nette dans mes projets de publication.
    Moins de connexion plus de création, ma devise pour cette année.

    Voilà, j’avais envie de saluer ceux qui passent par ici de temps en temps pour leur souhaiter « tout le bonheur du monde ». Sur ce je retourne à mon cahier d’écritures — mais ce n’est pas sans plaisir, c’est un territoire sans frontières, où la réalité du monde s’efface, j’ouvre les portes de l’imagination et… Au revoir…

  • Nuit de Noël

    Nuit de Noël

    J’aime Noël, les lumières qui clignotent autour du sapin, les boules rouges et vertes, l’odeur du pain d’épice, la douceur de la bûche au fond du palais, les enfants qui s’amusent tard et rient en ouvrant leurs cadeaux, la chaleur de se retrouver tous ensemble après de longs mois d’absence parfois. J’aime les petits santons dans les crèches, la ville illuminée et resplendissante sous la neige (quand on a la chance d’en avoir). L’hiver dans ce qu’il a de plus magique, de plus majestueux.
    Pourtant je me rends compte que ce n’est pas vraiment cela le message de cette nuit et que l’on passe à côté de quelque chose de plus profond qu’on a oublié dans le brillant et l’opulence. Chaque année j’ai envie de relire les contes d’Andersen : « Le sapin » et « La petite marchande d’allumettes » ; les Contes de Dickens : « Un chant de Noël ». J’ai envie que le monde se réveille et efface toutes les souffrances et les inégalités, comme par magie, puisqu’on peut tout demander au père Noël. Pourtant, le jour qui  paraît le lendemain, entre les brindilles du sapin qui commence à déchanter, n’a pas changé le déséquilibre du monde, il n’a pas ôté son vacarme et son indifférence. Le prince de l’amour ne s’intéresse-t-il plus à nous ?


    […] Etre né sur la paille, avoir échappé à Hérode et finir sur une croix, tout ça pour que le 24 décembre, les foules hystériques se battent devant les vitrines, obsédées par cette question : faudra-t-il ouvrir les magasins le dimanche au cas où l’on n’aurait pas le temps de remplir les hottes de Noël,  ras-la-gueule […]


    […] Avoir fait de l’anniversaire de la naissance de l’homme qui nous a enjoint de nous débarrasser de nos biens et de partir sur les routes à la recherche de l’amour, une fête où l’on s’ensevelit les uns les autres sous un tombereau de cadeaux dans la chaleur du foyer familial, c’est l’un des plus habiles détournements de message de l’histoire de l’Occident. […]

    « Géographie de l’instant »Sylvain Tesson

    N’oubliez pas « La petite fille aux allumettes » de H. Ch. Andersen

    Il fait froid
  • Paré ?  Prêt pour la traversée

    Paré ? Prêt pour la traversée

    Nous sommes « parés », mais nous continuons à courir aussi vite que nous le permettent les obstacles que forment devant nous les branches et les buissons.

    L’isolement est favorable à la pensée créatrice mais seulement par intervalle. Malheur au poéte ou au peintre qui par orgueil ou ombrageuse timidité cache sa muse loin du monde. L’homme qui reste trop longtemps solitaire est impuissant. Il faut aux artistes un centre de ralliement. Il faut pour transmettre et féconder une idée l’éclairage d’un entourage bienveillant et porteur. Isolé dans un monde peu réceptif au temps de la création, l’artiste peut trouver un soutien et une force en s’associant. C’est la raison de l’existence de ce site, des liens qu’il crée, des commentaires qu’il suscite, de ce partage qui lui permet d’exister…

    Meilleurs vœux à vous qui me lisez ou qui passez par hasard…

    Voeux