Penser par soi-même

Responsabilite et jugement


Vous êtes « normal », une personne ordinaire. Ni un criminel, ni un idéologue, ni un monstre pathologique. Un jour, toutes les normes auxquelles vous étiez habitué s’effondrent. Dès lors, vous courez le risque d’être complice des pires choses. Comment l’éviter ? Comment distinguer le bien du mal ? Comment dire « non » ? En essayant d’évaluer la situation. Pour cela, explique Hannah Arendt, il faut penser – et penser par soi-même. Cet acte-là, dit-elle aussi, n’est pas réservé à une élite. Émettre un jugement et prendre ses responsabilités, chacun, quel qu’il soit, peut le faire. Encore faut-il en avoir la volonté…

Hannah Arendt

Je revendique le droit de penser autrement…

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Est-ce que notre aptitude à juger, à distinguer le bien du mal, le beau du laid, est dépendante de notre faculté de penser ? Tant d’années après le procès Eichmann, Hannah Arendt revient dans ce bref essai, écrit en 1970, à la question du mal.
La question que Hannah Arendt pose est : l’activité de penser en elle-même, l’habitude de tout examiner et de réfléchir à tout ce qui arrive, sans égard au contenu spécifique, et sans souci des conséquences, cette activité peut-elle être de nature telle qu’elle conditionne les hommes à ne pas faire le mal ? Est-ce que le désastreux manque de ce que nous nommons conscience n’est pas finalement qu’une inaptitude à penser ?

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Par Marie an avel

Autrice indépendante. J'écris et je publie des livres illustrés : jeunesse, adulte, livre audio.