Samhain, la nuit espiègle…

Soir d’automne !
A peine si l’on devine l’ombre des ailes de la libellule

Pendant la fête celtique de Samhain, les humains peuvent communiquer avec l’Autre Monde… Et avec ceux qu’on appelle le Petit Peuple. Que ferez-vous si vous croisez des Sidhes, des Lépréchauns, des Grogochs, des Sorcières, des Farfadets ? Ou si vous vous retrouvez nez à nez avec l’Ankou et les Lavandières de la nuit ?

À l’approche du Mois noir, porteur de l’hiver – novembre et la Toussaint – apparaissent les Lavandières de la nuit, qui lavent leurs linceuls tout en chantant :

Sous la neige et dans le vent,
Lavons notre linceul blanc.
Jamais ne pourrons revivre
A moins qu’on ne nous délivre.
Toujours nous devrons laver
Le linceul des trépassés.


petit_peuple

Conseils d’amie si vous rencontrez le Petit Peuple :
Gardez sur vous un fer à cheval ou un autre objet en fer, un métal qu’ils détestent, c’est le seul moyen de parade pour ne pas être entraîné « à jamais » dans leurs danses et leurs nuées.
Mais si vous désirez partager les danses et les festins animés de leurs palais, vous serez toujours reçu en majesté, tel un roi ou une reine. Il suffit de faire neuf tours autour du tertre du Sidhe pour que les portes s’entrouvrent. Vous serez traité avec faste, savourerez les vins les plus fins, goûterez à des mets exquis, et participerez à des rondes dansantes mémorables. Mais, mais, mais… il ne faudra jamais oublier de disparaître à l’aube.
Sinon, il ne vous restera plus qu’à accompagner Jack O’Lantern dans ses errances éternelles…


Découvrez notre « Gazette de Kelfennin » une histoire fantastique (et drôle) qui se passe la veille de la nuit du 31 octobre :

La Nuit des flambeaux


Un aperçu de l’atmosphère du livre, en dédicace à Vannes 🎃 :

Commentaires

2 réponses à « Samhain, la nuit espiègle… »

  1. Avatar de Asphodèle

    J’aime beaucoup cette légende que je connais depuis peu, comme beaucoup de légendes celtiques ou d’ailleurs…

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    1. Avatar de Marie an Avel

      C’est vrai que cette culture autour du « Petit peuple » invisible avec ses contes fantastiques a ravi plus d’un enfant les oreilles grandes ouvertes assis sur le banc près de la cheminée tandis que la vieille conteuse de passage au village racontait la légende de l’Ankou ou les espiègleries des farfadets. L’imaginaire s’envolait avec les mots de notre Mam Goz, impossible d’arrêter le voyage…

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