Soir d’automne !
A peine si l’on devine l’ombre des ailes de la libellule
Pendant la fête celtique de Samhain, les humains ont enfin l’occasion d’entrer en communication avec l’Autre monde… Avec ceux qu’on appelle le Petit Peuple. Que ferez-vous si vous rencontrez des Sidhes, des lépréchauns, des grogochs, des Sorcières, des Farfadets ? Si vous vous retrouvez nez à nez avec l’Ankou et les Lavandières de la nuit ?
Quand approche le Mois noir, avec la Messagère de l’hiver – le mois de novembre et la Toussaint – On voit les Lavandières de la nuit, elles lavent leurs draps en chantant :
Sous la neige et dans le vent,
Lavons notre linceul blanc.
Jamais ne pourrons revivre
A moins qu’on ne nous délivre.
Toujours nous devrons laver
Le linceul des trépassés.
Conseils d’amie si vous rencontrez le Petit Peuple :
Portez sur vous un fer à cheval, ou tout autre objet de ce même métal qu’ils abhorrent, c’est la seule parade pour éviter d’être emporté « à jamais » dans leurs rondes et leurs nuées.
Mais, si l’envie vous vient de partager les danses et les festins qui vont bon train dans leurs palais, vous serez toujours accueilli comme un roi ou une reine. Il vous suffit de tourner neuf fois autour du tertre du Sidhe et les portes s’ouvriront. Vous serez installé royalement, goûterez aux meilleurs vins, dégusterez des plats savoureux, vous danserez dans des rondes joyeuses et inoubliables, mais mais mais… , vous ne devrez jamais oublier de vous éclipser au lever du soleil.
Sinon, vous n’aurez plus qu’à suivre Jack O’Lantern dans ses errances éternelles…
J’aime beaucoup cette légende que je connais depuis peu, comme beaucoup de légendes celtiques ou d’ailleurs…
J’aimeAimé par 1 personne
C’est vrai que cette culture autour du « Petit peuple » invisible avec ses contes fantastiques a ravi plus d’un enfant les oreilles grandes ouvertes assis sur le banc près de la cheminée tandis que la vieille conteuse de passage au village racontait la légende de l’Ankou ou les espiègleries des farfadets. L’imaginaire s’envolait avec les mots de notre Mam Goz, impossible d’arrêter le voyage…
J’aimeJ’aime