L’automne a beaucoup de choses à nous apprendre au sujet de l’obscurité. (même si en ce moment l’été joue les prolongations). À Samhain nous laissons mourir ce qui n’est plus utile dans nos vies, ce qui ne nous convient plus. Nous commençons à nettoyer nos champs intérieurs, ôter les chaumes qui y restent. Nous nous alignons sur le cycle cosmique de la mort et de la renaissance.
« La marée haute, et le prompt reflux ; ce que le flux vous apporte le reflux vous l’ôte de la main… »
Le livre de la « Gazette de Kelfennin – La nuit des flambeaux » est en vente sur Amazon et dans notre boutique en ligne.
Il sera bientôt disponible dans les librairies via Dilicom.
J’ai des nouvelles pour vous ! Le cerf brame Le vent chante Dans les bois les feuilles tombent
C’est Samhain La saison du feu de bois De la pomme magique Des lanternes navets et des citrouilles
Paix dans le ciel Du ciel à la terre C’est Samhain ! Halloween !
Après un été bien rempli et joyeux, nous sommes ravis de vous annoncer le retour tant attendu des Salons du livre et la suite de nos séances de dédicaces, marquant ainsi l’arrivée de l’automne. Le premier salon de ce dernier trimestre 2024 se tiendra à Guégon, le dimanche 29 septembre. C’est avec une immense joie que nous retrouverons nos fidèles lecteurs et lectrices, ainsi que nos auteurs amicaux, pour partager ensemble des moments littéraires inoubliables.
Bien que l’automne soit resté avec nous toute l’année, nous avons néanmoins savouré une dernière semaine ensoleillée, avec des baignades, de savoureuses tartes aux mûres et la cueillette de framboises. C’était assez plaisant, même si la grisaille et la pluie ont parfois masqué le soleil. Nous nous consolons en pensant que cela vaut mieux que les incendies de forêt, les inondations et les ravages de la guerre.
Au plaisir de vous revoir très bientôt pour célébrer notre passion commune pour la lecture et l’écriture, sous le doux murmure des pages qui se tournent.
Sous le voile du secret comme sous celui de la nuit, chacun dissimule sa vraie vie, celle qui présente le plus grand intérêt.
A. Tchekhov
Si vous aimez l’histoire, la petite et la grande, ce livre est fait pour vous. Si vous êtes attiré par les récits d’amour, les amitiés complexes et troublantes, la passion ardente, intense et tragique, les apparitions, les amours éphémères abordés avec humour, alors cette lecture vous est destinée.
Si les enquêtes policières, les mystères et les complots vous captivent, si vous prenez plaisir à déceler les indices, Archibald Appelton vous entraînera dans son histoire extraordinaire jusqu’à la toute dernière phrase.
Je l’ai lu en 2 jours, durant un week-end de pluie et de vent, c’est assez courant ces derniers temps, l’automne joue les prolongations… Mais peu importe, soirée d’hiver, d’été, après-midi pluvieux, en compagnie d’Archibald Appelton on ne s’ennuie jamais. On rit, on sourit, on adhère à ses colères, on est secoué et ému par les tumultes de la grande Histoire et ses tragédies, on aime passionnément, et on nourrit de grands espoirs pour lui…
La lignée est-elle cruciale ? Qu’en pensez-vous ? Avec l’âge, les questions sur l’ascendance et l’au-delà semblent émerger inévitablement.
Je le relirai probablement, pour moi c’est le signe d’un bon roman. Je découvrirai sans doute de nouveaux éléments, et je me laisserai volontiers tenter par une autre balade à la pointe du Bill, près de ce pin majestueux, à Moustérian, cet endroit enchanteur.
Le style de Bernard se caractérise par une prose élégante, fluide et poétique, animée par un personnage principal attachant. Vous trouverez de nombreuses palettes dans les personnages secondaires, des contrastes qui enrichissent et approfondissent le récit.
Il est reconnu que lorsque cinq individus assistent au même événement, il existe cinq perceptions différentes. Nos jugements ne sont jamais objectifs ; nous sommes inévitablement subjectifs.
Ceci est mon humble avis de lectrice : si vous souhaitez vous forger votre propre opinion, explorer les profondes interrogations d’Archibald (je l’appelle par son prénom, nous avons partagé un moment à travers ces pages), ses soucis, les rebondissements qui parcourent sa vie, l’incroyable dénouement de l’histoire, je vous recommande vivement de lire ce livre.
Benjamin l’aîné d’une adorable fratrie plutôt décalée en a également la charge puisque leur mère a le don de partir à chaque fois qu’elle tombe amoureuse, laissant tous ses enfants sous son entière responsabilité. Benjamin prend son rôle de soutien de famille très à cœur même s’il passe pour un imaginatif lunaire et rêveur, il a le don de transformer la réalité en un délire coloré pour le plus grand plaisir de toute sa tribu ; c’est un magnifique raconteur d’histoire.
Mais il a aussi un travail sérieux et rémunérateur (il est vrai un peu particulier), il est « responsable technique » dans un grand magasin. Non, en réalité il est « bouc émissaire » du service après vente : il est payé pour prendre de copieuses engueulades lorsqu’un client vient se plaindre. On assiste à un défilé d’irrésistibles scènes comiques et une galerie de portraits remarquablement choisis, tout cela dans le but que le client ne porte pas plainte.
Au milieu de ce quotidien qui ne manque pas de fantaisie, de mystérieuses explosions sévissent dans le magasin, faisant plusieurs victimes. Benjamin qui se trouve à chaque fois non loin de la catastrophe va devoir une nouvelle fois faire le bouc émissaire. Mais là l’affaire n’est plus du tout comique. Grâce à une journaliste têtue et énergique, et qui n’a pas l’intention de s’en laisser conter, il va malgré lui se lancer dans une enquête et avec son aide essayer de prouver son innocence.
Pour se faire, l’ensemble de la tribu familiale va participer activement, créant des situations cocasses et touchantes.
Un délice, un régal, un film de pur plaisir, la magie du film nous emporte .
Raphaël Personnaz en benjamin lunaire est très drôle. On croit sans sourciller à sa fantaisie et à son drôle de métier de bouc émissaire. C’est la grande idée du livre et le film en garde toute la saveur.
L’exubérance de la tribu Maulaussène est la face lumineuse du récit. Le coté sombre, les attentats sanglants et les disparitions d’enfants sont relégués à l’arrière-plan. Cependant l’ombre est bien présente. Est-il réellement nécessaire d’en montrer plus pour comprendre l’histoire. Le réalisateur a réussi à faire passer le message sans alourdir le propos et ouvre ainsi le film à un grand nombre de spectateurs. C’est une grande réussite.
J’ai souri, éclaté de rire, je me suis amusé, j’ai déjà envie de revoir le film et de le partager. Il y a une belle énergie de la part des comédiens, tous parfaits dans leurs rôles, une grande drôlerie et un charme incontournable des enfants. Une famille excentrique, débordante de fraîcheur et de charme, une famille solidaire, forte, pleine de cet amour qui donne des ailes à la vie (même si tout n’est pas si rose et que les ogres ne sont jamais loin…). Un bol de fraîcheur que je reprendrais bien chaque matin. Nicolas Bary a choisi de mettre en avant le bonheur, les « Ogres » ont eu la deuxième place. Un metteur en scène qui mise sur la joie et la fantaisie dans nos salles de cinéma remplis d’hémoglobine et de violence, je lui fais ma révérence.
Au bonheur des Ogres, roman de Daniel Pennac paru en 1985 chez Gallimard , est le premier livre mettant en scène la famille Malaussène. Cette famille bien étrange sur plusieurs aspects est surtout liée par un amour inconditionnel de ses membres les uns pour les autres, même si cela se passe dans un environnement farfelu. L’écriture de Daniel Pennac est un vrai plaisir. À chacune de ses pages, on sourit d’attendrissement pour les différents protagonistes, on sourit de plaisir tellement les jeux de mots sont drôles, on éclate de rire tellement les situations sont cocasses. Au Bonheur des Ogres est un concentré de fantaisie, de loufoquerie, un roman absolument captivant.
Pauvre livre dans une société analphabète où il n’est pas nécessaire de lire pour faire de l’argent, comme on dit faire dans sa culotte. Car de surcroit on a peur de ne pas avoir assez d’argent !
Pauvre livre que l’on jette dans la fosse au pilon au mépris du papier, de l’encre, des mots, des histoires, de la poésie, de la pensée, du savoir !
Car le livre doit véhiculer du savoir afin que la connaissance qu’en tire l’individu le rende plus épanoui et plus libre. Le livre pauvre c’est l’accès à la créativité pour le plus grand nombre : c’est la vraie démocratie qui échappe au pouvoir de l’argent.
— André-Pierre Arnal
Extrait du livre « Les très riches heures du livre pauvre » – Daniel Leuwers