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  • Les souvenirs oubliés sont-ils perdus à jamais : LÉONCE

    Les souvenirs oubliés sont-ils perdus à jamais : LÉONCE

    Une intrigue familiale, au cœur de l’été, sur les rives de la Riviera alpine.

    Tome II

    Une odyssée littéraire

    Chères lectrices, chers lecteurs,

    Léonce, le tome II du roman « Les souvenirs oubliés sont-ils perdus à jamais« , est enfin là ! Il est prêt à vous embarquer dans une nouvelle étape de cette aventure captivante. Disponible dés ce mois de mai 2025, ce livre est l’aboutissement d’un véritable périple littéraire.
    « Louison », le premier tome, suivi de ce second tome, m’ont emportée dans un voyage fascinant. Chaque chapitre m’a conduite à travers des territoires inexplorés. Des découvertes – tantôt lumineuses, tantôt déconcertantes –, se sont mêlées à des défis inattendus.

    À ce jour je me dis que rien n’est fini, il y a encore tant de chemins à explorer. Pourquoi d’ailleurs mettre le mot fin ? Désormais, mes personnages vivront à travers vous, chères lectrices et chers lecteurs. J’espère qu’ils vous offriront des souvenirs inoubliables, tout comme ceux gravés dans mon cœur.

    Découvrez la couverture du deuxième tome :
    Elle reflète l’âme de ce périple – que vous inspire-t-elle ?



    Evènements :

    Retrouvons-nous aux Salons du livre de mai et juin !
    Je serai ravie de vous rencontrer pour des dédicaces et des échanges.

    📖 Salon du livre – « La semaine du Golfe » – 31 mai (15h-20h) – Port-Anna – Séné



    📖 Salon du livre – « Livr’à Vannes » – 13 et 14 juin – Port de Vannes



    📕 Ce tome 2 est une porte sur l’été, une invitation à explorer de nouveaux paysages. Louison quitte Nantes → direction Annecy.

    Si vous avez aimé le tome 1, partagez vos moments préférés en commentaire ou venez les partager aux Salons.

    Comment commander :

    📚 Vous pouvez acheter un exemplaire sur Amazon en « impression à la demande ». Le livre sera disponible en juin, en version numérique.
    Il sera également proposé dans notre boutique en ligne fin juin, avec des frais de port. Mais vous aurez la possibilité d’une dédicace (si vous le souhaitez) ainsi qu’un marque-page offert.

    Restez à l’affût pour des extraits exclusifs bientôt sur le site !

    Merci pour votre fidélité, vous êtes le vent dans les voiles de cette aventure.

    À très vite,
    Marie an Avel

  • Fête des Voiles Rouges

    Fête des Voiles Rouges

    Livr’à Vannes

    Exp.éditions imaginaires ne participera pas au Salon du livre de Vannes cette année, nous n’avons pas publié de nouveaux titres dans les délais fixés par le comité de lecture du Salon.
    Rendez-vous en 2025 pour le tome II du roman de Marie an Avel : « Les souvenirs oubliés sont-ils perdus à jamais« . Nous avons hâte de retrouver les lectrices et lecteurs de ce diptyque littéraire lors de cet événement. Nous souhaitons un excellent Salon et de fructueuses ventes à nos confrères et consœurs présents ce week-end.

    Exp. éditions imaginaires



    TOME II

    Depuis deux ans, je me consacre à l’écriture de ce second volume, entrecoupée de pauses — pour manger, dormir, me balader avec mon chien, observer les cygnes, canards, lapins, ragondins, aigrettes, hérons et autres oiseaux de l’île, accueillir mes petits-enfants et enfants, rendre visite à mes parents, etc. Ce tome me transporte dans une aventure pleine de rebondissements, il met ma plume à l’épreuve, suscitant tour à tour embarras, sourires et étonnement, dans un livre à la structure captivante. J’essaie de jouer avec le suspense, je retiens certaines informations, j’apprends à utiliser le flash-back… Entourée de post-it, de notes avec des codes couleur affichés au-dessus de mon bureau, je passe des heures à faire des recherches, géographie, histoire, divers métiers, et le temps s’envole… L’écriture est un processus en deux étapes, mais vous ne verrez que le résultat final, la partie émergée de l’iceberg. L’auteure doit en savoir beaucoup plus sur ses personnages que ce qu’elle (il) met dans son livre.
    Mes personnages luttent avec leur existence, vivant une aventure tant interne qu’externe. Cela prend la forme d’un roman long et ample. Le lecteur pourra s’immerger longuement, peut-être sur plusieurs semaines. Je n’ai pas de leçon à inculquer ni de solution toute faite, mais j’aime explorer ce qui nous remue, nous agite. Ici il s’agit de la famille, des liens intergénérationnels, dans ce monde où nous vivons, qui nous influence et nous traverse.


    Fête des Voiles Rouges

    Ce week-end, je vous invite à nous rejoindre à Port-Anna, Séné, dans le golfe du Morbihan, pour célébrer la fête des Voiles Rouges. Nous serons entourés d’une dizaine d’autres auteurs et autrices sur la terrasse du restaurant Ty-Anna. Nous aurons le plaisir de vous présenter nos ouvrages et, en exclusivité, une prévisualisation d’une exposition prévue cet été, avec des œuvres de l’illustrateur Sylvano Bulfoni, inspirées par la mer et les bateaux, (dont un en particulier) ce sera une surprise !
    Nous espérons que le soleil brillera lors de cet événement et nous avons hâte de rencontrer ou revoir beaucoup d’entre vous, passionnés de la mer, de l’art et de la littérature.


    Deux livres qui parlent, d’île, de mer, de navires…

  • Livr’à Vannes 2023

    Livr’à Vannes 2023

    Île d’ARZ → Vannes

    Vendredi matin – orage léger mais pluie abondante, on a démarré chanceux, on a évité le grain en traversant l’île pour rejoindre la cale de Béluré. Ouf ! 🙂

    Mon compagnon illustrateur m’a accompagnée, il était affolé de me voir, « oh pauvre femme sans force 😃 », porter la malle de livres (je ris mais c’est vrai, j’ai essayé de la soulever, aïe, drôlement lourd les livres). Normal le papier vient de l’arbre, on ne se balade pas avec un morceau d’arbre sous le bras en sifflotant. Ça se mérite la lecture…

    Accueil sympathique sur l’esplanade Simone Veil, ticket restaurant, boisson chaude, sourires, c’est la première fois que je participe à ce Salon et que je me retrouve dans la grande librairie, côté autrice. Je suis sur un nuage…
    Notre ami Bruno L’Her, auteur de roman policier à succès, était déjà installé, le reste de la longue table presque vide. Aucune indication, pas de nom accroché, on savait juste qu’on avait droit à 90 cm, on a pris notre temps, quel est le meilleur angle pour être visible, bref, les petits questionnements d’une novice qui débarque de son caillou.

    Ce fut un après-midi agréable, du monde dans les allées jusqu’à 19 heures, mais raisonnable, la pluie avait rafraîchi l’atmosphère, c’était respirable.

    « Les auteurs du pays de Vannes », « Les écrivains de Bretagne », vont-ils être visibles ?
    Merci cher·ère·s lecteur·rice·s, merci à ceux qui ont tenté de découvrir d’autres auteur·rice·s que ceux portés par les médias et les affiches, merci à ceux qui ont fait l’effort de se retourner et de voir qu’il y avait d’autres plumes inspirées.


    De mon côté, plus de lectrices que de lecteurs.

    Des hommes se sont arrêtés en lisant mon nom, c’est un pseudo ? D’autres en découvrant le titre du livre, les souvenirs oubliés sont-ils perdus… bonne question, très bon titre, vous avez bien choisi… Quelques échanges, parfois drôles, même s’ils n’achètent pas toujours le livre, ça les interpelle. Je suis là pour vendre mes livres mais aussi pour rencontrer des lecteur·rice·s, pour partager, pour découvrir (de l’autre côté de la table) ce grand Salon du Morbihan. Toutes ces personnes en quête de lecture, en attente de nouvelles histoires, me touchent.

    « Je vais chercher dans les romans les mots qui me manquent, la force qui me fait défaut, l’évasion, une autre vision du monde… », c’est ce qu’ils me disent. Ceux qui s’arrêtent et feuillettent mes livres me racontent des passages de leur vie, souvent difficiles, éprouvants, ils ont besoin d’être écoutés, entendus… Ils me demandent où va mon histoire, ils ont envie de se lancer à la découverte de cette autrice inconnue et en même temps ils sont craintifs. Je les rassure.

    Je me souviens de certains visages, des attitudes, des réflexions…

    Des visages connus, dix années ont passées… « oh ! c’est toi ? Tu écris ? Super ! Je t’en prends 1, allez je prends les 2. On se rappelle ? On en parlera… »

    Cette jeune fille de 17 ans qui n’aime que les gros livres, qui dévore les histoires, qui regarde la 4e de couverture avec beaucoup d’attention, qui prend le livre sans hésiter.
    Super ! J’ai réussi mon résumé – Elle regarde le nouveau titre jeunesse et le prend aussi – j’ai eu envie de l’embrasser.

    Cette jeune fille de 20 ans qui avance vers la couverture, intriguée, décidée, elle prend le livre jeunesse (je le conseille à partir de 9 ans mais il peut convenir à tous les âges). Elle l’achète sans hésiter. Elle est tentée par les invisibles, elle aime les animaux, la couverture lui parle…
    Je me dis que mes kelfennins sont en bonnes mains, qu’il y a la relève pour les veilleurs…

    Il y a cette femme qui en prend 1 pour elle et 1 pour sa fille, on pourra en parler, partager, ça nous rapprochera…
    Elle va sûrement apprécier les dialogues entre Louison et sa fille Anna, j’espère…

    Je les écoute tous et je devine les passages du livre qui vont leur plaire, je peux me tromper, tout leur plaira 😊. Ces échanges rassurent mon écriture.

    Cette jeune femme qui hésite à se lancer dans l’aventure de l’édition, elle prend mon roman, le feuillette, elle le trouve beau, elle l’emporte comme modèle pour la mise en page du livre qu’elle rêve d’écrire.
    Je ne me suis pas donné tout ce mal pour rien, je fais des émules…

    Ces enfants qui me font signer des autographes sur leur feuille d’école, c’est la gloire 😉😇! L’une d’eux s’appelle Louison, elle me dit qu’elle va emmener sa mère au Salon du livre demain pour qu’elle le voit. Les autres prennent le jeunesse, « vivement le 31 octobre pour faire notre nuit des flambeaux ».
    « Coucou Louison ! », la gamine passe et repasse dans l’allée, me salue, fière de voir son prénom sur une couverture.

    Je suis joyeuse. Même si les ventes ne sont pas aussi nombreuses et n’ont pas la même file d’attente que les têtes d’affiche, le retour des lecteur·rice·s me donne des ailes.


    On a eu droit à un déjeuner au restaurant l’Océan, un régal, le tiramisu était délicieux ; entre Stéphane Bern, Héloïse d’Ormesson et toutes les stars arrivées par le train… nous voilà dans la vague, emportés par le courant. En réalité, ça s’est passé en toute simplicité.

    Le soir on était invité au cocktail dans la cour de l’auditorium des Carmes, un magnifique lieu, frais et reposant, les petits fours étaient un régal pour les yeux et les papilles gustatives. Nous y avons fait la connaissance d’un poète charmant, descendu de sa forêt de Brocéliande, un enchanteur. Une autobiographe enthousiasmée par sa découverte de l’écriture nous a rejoint, c’était son premier livre et son premier Salon ; on a ri, échangé, dégusté, un moment très convivial. Et puis, CLIC ! Nous voilà sur la photo du groupe de la soirée au milieu de la bonne humeur partagée.

    Samedi, c’était différent, il y avait plus d’auteur·rice·s best-sellers en dédicace, des files d’attente plus nombreuses et plus longues. Courageux ou fous les lecteur·rice·s dans ces files en plein soleil ? Passionné·ée·s en tout cas, quelques personnes avaient leur sac chargé de livres. Ça cognait dur dehors et sous le barnum.

    On se sentait invisibles parce qu’il y avait beaucoup plus de monde que la veille et un grand nombre semblait n’être là que pour la dédicace de leur favori·te. Ceux qui dédicaçaient non-stop ont dû avoir mal au poignet en fin de journée, mais c’était un léger mal par rapport au bien reçu.

    Une dédicace ? La main se met en mouvement, la plume écrit le prénom et c’est un lien qui se tisse…

    De notre côté nous étions très serrés, moins d’espace que la veille, tandis que les tables de certains libraires étaient parfois vides, uniquement recouvertes de prospectus. De ce côté il y a de l’amélioration à demander à ceux et celles qui ont organisé le Salon. Un peu plus d’égard pour les auteur·rice·s du pays.

    Les pompiers sont venus à notre secours en milieu d’après-midi, ils ont ouvert le barnum par endroits pour tenter de faire passer l’air, si peu… Mais c’était sympa d’y avoir pensé.

    On a bu des litres d’eau aux petites fontaines posées çà et là. Les organisatrices couraient avec leur escabeau et posaient les pancartes des noms des auteurs du groupe « les auteurs de Vannes » ; vendredi il n’y en avait pas du tout quand on est arrivés. Il n’y a pas eu d’annonce nous concernant, aucune diffusion au micro, pas d’interview non plus (ne serait-ce que l’un d’entre nous). On ne parle jamais assez des best-sellers… 😎🙃

    Didier van Cauwelaert, le président d’honneur, a écrit dans la brochure du programme (avec sa notoriété, son prix Goncourt, c’était sympa de le souligner) « S’afficher derrière ses ouvrages est un bonheur lorsque les piles diminuent au rythme des échanges, mais devient vite un calvaire quand le public vous ignore, vous contourne ou vous demande les toilettes. À Vannes aucun risque, Vannes aime les auteurs autant que les livres. »
    Je me permets de rajouter, Vannes aime les auteurs connus, les parisiens, les best-sellers, un peu moins les auteurs de sa région… Oui ? Non ? On ne m’a pas demandé les toilettes mais on a souvent été contournés, ignorés, l’important étant de rejoindre la file d’attente pour telle personnalité en vogue. Pas toutes les lectrices et les lecteurs, il faut le souligner, certains restent curieux, en quête d’autre chose… ils osent lire d’autres auteur·rice·s. (à ce propos j’avais partagé un article très intéressant que je vous mets en lien : Ayez le courage de lire d’autres auteur·rice·s)

    Deux jeunes grands-mères dynamiques, arrivées de Lorient, grandes lectrices pour elles et leurs petits-enfants, à qui j’ai dédicacé mon dernier livre jeunesse avec joie, trouvaient injuste qu’on soit confinés sur la droite, ou la gauche, tout dépendait de l’endroit d’où on arrivait, comme au coin (je reprends leurs mots). Elles pensaient que le mélange des stars et des « inconnus » aurait été plus satisfaisant, pour tous, comme ces chanteurs qui bénéficient d’une star de la musique en faisant leur avant-première le jour du concert.
    Elles étaient pleines d’idées modernes et justes, c’était un plaisir de les écouter. Elles m’ont dit qu’elles allaient en toucher deux mots aux organisateurs, leur énergie m’a stimulée.

    Faut-il faire un Salon des refusés (mai 1863) en marge du Salon officiel ? Depuis les impressionnistes ont fait un long chemin…

    En attendant on a créé le groupe des « Auteurs du pays de Vannes », si vous voulez suivre nos manifestations, visitez notre : page facebook

    Quoi qu’il en soit, ce fut une expérience, agréable et joyeuse. De retour sur l’île je reprends l’air à pleins poumons et je repars sur mon livre en cours, le tome II des souvenirs oubliés. À très bientôt chers lecteur·rice·s.

    C’est important quand même de vous parler des trois lauréats 2023 : le Prix Littéraire de la ville de Vannes, le Prix Jeunes adultes et le Prix du roman en langue bretonne. Il félicite cette année, Jean-Louis Milesi (la dramatique histoire des Amérindiens) Catherine Cuenca (le combat d’une jeune femme, les luttes féministes, tj d’actualité) et Yann-Charlez Kaodal (plusieurs destins tragiques) vous pouvez lire les détails sur : l’article d’Actuallité

    PS : J’ai écrit cet article avec l’écriture inclusive*. Pas si facile à rédiger😉. Et à lire ?

    *L’écriture inclusive est née de la volonté de faire changer les mentalités sur l’égalité homme/femme par le langage. En français, la règle grammaticale dit que le masculin l’emporte sur le féminin. C’est précisément ce point que l’écriture inclusive souhaite revisiter pour mettre le féminin à égalité avec le masculin.

    *Dans l’usage, « les Français·es sont divisé·e·s » sur la question.

    *Quant à l’Académie française, elle y voit un « péril mortel » pour la langue française, ils ne recommandent pas cet usage : académie française

    *À noter que le logiciel Word inclura dès l’an prochain une possibilité d’inclure l’écriture inclusive dans son module de correction orthographique. À suivre…