Le livre papier plus écolo que le livre numérique ?
Selon une étude de Carbone 4, l’empreinte carbone d’un livre papier est de 1,3kg d’équivalent CO2 ; celle d’une liseuse de 235kg. Il n’y a véritablement match que pour des ogres de la lecture, au-delà de 180 livres lus…
Sachant qu’un Français ne lit en moyenne que quatorze livres chaque année, selon une étude BVA de 2016. Ce lecteur moyen aurait donc besoin de près de treize ans pour amortir, écologiquement parlant, sa liseuse électronique. Mais qui utilise pendant treize ans un seul et même support digital ? La dématérialisation n’est donc pas la panacée que l’on croit ?
Le recyclage des livres est déjà entré dans les mœurs : il passe par la collecte des livres pour les redistribuer auprès de bibliothèques municipales (étrange🤔 j’ai lu dans un article que j’ai publié récemment : « Les bibliothèques ? Elles recherchent des ouvrages en bon état. « Trier représente un coût pour les éditeurs qui, de surcroît, tueraient le marché commercial en donnant gracieusement des livres à des clients habituels. » » • La réutilisation du papier pour d’autres produits cartonnés. • Les Bouquinistes
On a du mal à y voir clair ? Chacun défend son fromage. Pourtant j’aimerais comprendre. Publiant régulièrement, je préfèrerais le faire le plus écologiquement possible… Le cabinet américain Nielsen, leader mondial d’analyse des comportements des consommateurs, pointe aujourd’hui du doigt la « fatigue digitale », en particulier chez la jeune génération accro au smartphone. Selon son directeur de recherche Steve Bohme, de plus en plus de « jeunes utilisent des livres imprimés sur papier pour se reposer des écrans et des réseaux sociaux ».
Vrai, pas vrai ? ✒ Perso, j’ai pris le car fin 2017, sur une distance assez longue, il était rempli de jeunes, je n’ai pas trouvé beaucoup de lecteurs papiers, j’ai d’ailleurs été étonnée de les voir lire si longtemps sur leur smartphone ou autre petit écran. via Le livre papier, plus écolo que le livre numérique ?
Comment éviter qu’un livre sur quatre soit détruit ?
Cette proportion est même beaucoup plus importante pour le livre « noir » – sans images : romans et essais — puisqu’elle peut représenter jusqu’à 50% voire 80% pour certains romans de la rentrée littéraire.
Des solutions ?
L’impression à la demande
Le livre numérique. D’autres solutions pour éviter de massacrer les forêts inutilement ?
On broie des livres pour faire du papier recyclé. Mais peu de livres sont imprimés sur du papier recyclé car les consommateurs n’en veulent pas. Dommage non ?
Les réflexions intéressantes relevées dans l’article…
► Que faire ?
De nombreux éditeurs donnent à des associations : Bibliothèques sans frontières, RecycLivres, le festival annuel « Partir en Livres » (fête du livre pour la jeunesse), le mouvement « Lire et faire lire ».
► Donner ? À qui ?
En premier lieu, il faut que l’offre rencontre la demande, ce qui n’est pas évident. « Rien ne sert d’envoyer en Afrique des livres qui ne seront pas lus car ils ne correspondent pas aux programmes scolaires ou aux besoins locaux. »
Les bibliothèques ? Elles recherchent des ouvrages en bon état. « Trier pour elles représente un coût pour les éditeurs qui, de surcroît, tueraient le marché commercial en donnant gracieusement des livres à des clients habituels. »
► Aux SDF et migrants
Ce qui suppose un lourd travail avec les éditeurs et pose deux questions principales : l’obstacle de la langue (la plupart des migrants ne lisent pas le français) et le coût. En effet, il ne faut pas perdre de vue que l’édition est une industrie qui a du mal à être rentable, quand elle ne joue pas tout simplement sa survie.
via Comment éviter qu’un livre sur quatre soit détruit
Vieille fable et conte de fée… Les amoureux et les fous ont des cerveaux bouillonnants, des fantaisies visionnaires qui perçoivent ce que la froide raison ne pourra jamais comprendre.
Comme on me le rappelle gentiment, j’ai en effet écrit un article en octobre nommé « J-quelques jours » qui annonçait la publication de ma deuxième nouvelle illustrée. J’aurais dû annoncer « J-quelques mois », sauf qu’à ce moment en toute sincérité je ne savais pas que je me ferais enlever par les protagonistes de l’histoire. Au fil des mots et des jours, je me suis enflammée pour cette fiction, pour les personnages qui l’habitent— ils ont pris ma plume d’assaut.
De « Nouvelle » cette histoire est devenue « Novella » et j’arrive aujourd’hui sur les derniers chapitres de ce que je pense être un roman. Pas un roman fleuve ni une trilogie ni un volume si épais qu’il vous faudrait une valise pour l’emporter, un roman qui pourra tenir dans la poche d’une modeste veste et vous accompagner sur votre chemin quotidien ; peut-être un rien intrépide et bruyant, les protagonistes de l’histoire n’ont pas leur langue dans leur poche et sont bien décidés à se faire entendre — je peux vous le révéler ce soir cette fiction est saupoudré d’un peu de poudre magique de la fée des Rives.
La vie n’est pas toujours un long fleuve tranquille… Entre boulot, événements mondiaux et nationaux assez bouleversants, papiers et factures à régler en fin d’année, enfants réclamant soudain une oreille attentive de ci de là, compagnon et chien cherchant compagnonne pour les accompagner sur les chemins de l’aube, les heures ont passé, les semaines, presque trois mois maintenant. Merci de me le rappeler et mille excuses à celles et ceux qui m’ont envoyé des messages chaleureux me disant que la mise en ligne de cette prochaine publication les rendait impatients.
Je pense ne pas dire de bêtise en annonçant la publication du roman pour l’année 2018/19. Je quitte l’île quelques jours pour une petite virée en famille. Ensuite, à nouveau relectures et corrections, puis relectures et corrections, etc. Puis mise en ligne sous format eBook et papier, encore des mois de travail.
Publication à venir… Keep cool !
A propos, j’avais également dit que je ferai un bilan de mes lectures sur liseuse — Il faut que j’arrête de m’engager comme ça — sauf que là je suis dans les temps puisque j’avais annoncé l’article pour la fin de l’année. Si cela peut aider quelqu’un dans sa décision ou son indécision c’est avec plaisir que je l’écris, surtout que j’apprécie beaucoup cette petite bibliothèque de poche ambulante — au moment de boucler les valises je me réjouis de ne pas avoir à transporter mon paquet habituel de livres, livres à peine ouverts puisque pendant les vacances en famille (celles de Noël en particulier) je n’ai jamais le temps de me poser longtemps pour lire. Ma liseuse avec des lectures en cours et celles en attente ne sera qu’un léger poids dans mon sac, mais une présence rassurante et disponible au cas où se pointerait un moment opportun pour faire quelques pas entre les pages…
On m’a offert une liseuse au début de l’été 2015. Cela fait donc six mois que j’expérimente cette nouvelle façon de lire. Ce que j’écris dans cet article ne concerne que moi et je n’ai pas l’intention d’obliger qui que ce soit à penser à ma façon — je dis cela au cas où les inconditionnels du livre papier décideraient de me lancer des tomates — Je veux juste partager mon expérience avec ce nouveau support.
J’aime les livres, j’aime lire, j’ai toujours aimé cela à des rythmes différents selon les périodes de ma vie, la lecture est quelque chose qui fait partie de mes jours, comme manger, aimer, écrire, courir et danser la Polka. À l’école j’avais toujours un livre dans la poche de ma veste, poésie ou roman, pendant mes études supérieures ces lectures ont laissé la place aux pièces de théâtre — j’étudiais l’art dramatique — et lorsque j’ai eu mes enfants en plus des livres dans les poches, j’ai commencé à me passionner pour les contes et les livres jeunesse illustrés. Impossible d’envisager le monde sans eux…
Les mots m’ont façonnée, éduquée, apprivoisée, propulsée dans les étoiles. Je dis les mots, les phrases, les histoires, pas les supports (exception faite pour les livres jeunesse illustrés ou certains beaux livres à la présentation, la typographie, le grain de papier, les illustrations très personnelles).
J’ai commencé par remplir ma liseuse d’œuvres classiques gratuites que j’aime lire de temps à autre, puis j’ai acheté des « nouveautés » mais également des « classiques », des romans, recueils de nouvelles, essais, biographies, journaux, livres techniques. Je ne vais pas vous en faire la liste ici, ce n’est pas le propos de cet article, je veux juste vous parler de la lecture sur liseuse.
CE que j’aime :
Rapidité
Une fois dans la boutique (librairie en ligne), je note le livre que je veux lire dans l’encart de recherche, il s’affiche avec sa couverture, son résumé, son tarif et des commentaires. Je clique « achat » et en quelques minutes le livre est disponible à la lecture sur ma liseuse. C’est un point important puisque je vis sur une île où il n’y a pas de librairie (il y a une toute petite bibliothèque, ce qui n’est déjà pas si mal vu le peu d’habitants que nous sommes à l’année). Pour aller chercher un livre je dois traverser l’île à vélo du sud au nord, faire une demi-heure de bateau, 20 minutes de voiture ou de bus… Sans compter que je dois intégrer les horaires de retour du bateau qui sont plus espacés en période hivernale. 1 bon point pour la liseuse
Légèreté
Je suis du genre à lire partout où je me trouve dès que j’ai une minute à moi et le poids des livres m’a parfois gênée, encombrée, d’autant plus qu’étant indécise ou lisant deux livres à la fois (roman/essai) il m’est arrivé de transporter plusieurs livres en même temps.
Prix abordable
À sa sortie le livre vaut entre 15 et 25 euros, en liseuse il est souvent en dessous de 15 euros, plus souvent autour de dix euros.
Plaisir du choix
J’ai été sur le continent faire un tour en librairie pour les cadeaux de noël, (il y a un nombre visuellement épuisant de nouveautés) j’ai compris tout le plaisir de chercher un livre et de le commander sur ma liseuse en buvant un café tout en regardant le coucher de soleil.
Extrait
Si j’hésite sur un livre je me fais envoyer un extrait et je lis les premières pages, histoire de voir si j’ai envie d’aller plus loin…
Caractères à grossir…
Depuis quelques années je mets des lunettes pour lire et écrire et j’avoue que me passer d’elles le soir en grossissant les caractères n’est pas désagréable, d’autant plus que je passe mon temps à chercher mes lunettes d’un bout à l’autre de la maison…
Notes Je peux surligner à tout instant un passage que j’aime sans courir après mon éternel crayon de papier, je peux le relire à tout instant et le partager.
Voilà pour terminer positivement cette année un petit résumé du plaisir que j’ai eu à lire sur une liseuse en 2015. Maintenant chacun est libre de ses choix, mais il y a tant de réticences peu vérifiées — si ce n’est la peur de certains de perdre leur pouvoir — à l’égard de ce support que j’avais envie de partager mon avis.
Plus de lunette pour lire certains textes, plus de poids, plus de tranche (au centre) difficile à ouvrir. Lecture d’extraits avant de choisir en prenant son temps, (j’habite sur une île). J’ai lu plus de livres depuis que je l’ai que ces derniers mois, simplement parce que c’est pratique, agréable, lisible, léger et moins cher. Premier livre lu et apprécié, « Elle marchait sur un fil » de Philippe Delerm, puis j’ai rempli mon panier de quelques friandises pour l’été, des essais :
« Le Corset invisible » d’Eliette Abécassis et Caroline Bongrand
« Trois conférences » de Simone de Beauvoir, Marguerite Yourcenar, Nathalie Sarraute, Elisabeth Badinter.
Un classique : « L’Art d’écrire » de Gustave Flaubert
Plus contemporain : « La liseuse » de Paul Fournel (intéressant de lire l’avis d’un éditeur sur le sujet)
« La Marche du cavalier » de Geneviève Brisac
Des livres que je n’aurais pas trouvé si facilement et si rapidement. Un bel été en perspective riche de lectures variées.
J’ai commencé la biographie « Manderley for ever » de Tatiana de Rosnay
J’ai découvert les Nouvelles d’Annie Saumont
J’ai lu un extrait du livre « Le labyrinthe du monde » qui me donne envie de me plonger dans les souvenirs de Marguerite Yourcenar.
Il y a aussi tant de livres autoédités à découvrir…
Tous ces livres choisis, je les porte près de moi, sur la plage, dans une autre pièce, en weekend, à la terrasse d’un café, dans le bateau-bus, j’ai l’impression que c’est noël et que mon chausson déborde de choses merveilleuses à découvrir ; je crois que cela faisait longtemps que je n’avais pas eu autant d’enthousiasme pour un objet. Tant de pages à tourner, de mondes à découvrir et tout cela d’une façon si facile, si légère. Je calme mon enthousiasme (même si je tape dans mes mains comme une gamine heureuse), je vous ferais un petit clin d’œil à la fin de l’année après quelques lectures.
Déjà quelques extraits du livre de Philippe Delerm « Elle marchait sur un fil », des passages que j’ai beaucoup aimés – J’espère en partager bien d’autres.
Et tant pis si je quitte un peu les autres. Je n’en pouvais plus d’être quittée.
Pourquoi faut-il ne plus rien attendre pour commencer à tout apprécier ?
J’ai l’impression d’être dans un dessin de Sempé, dit Pierre. Seulement des jeunes, des beaux, des riches, debout, assis ; et dans les phylactères un enivrement, un étourdissement de pensées positives. Dans un coin, juste un personnage qui dirait à un autre : « Tu sais, moi ça ne va pas fort, en ce moment. » Ça semblerait tellement défendu, tellement incongru, tellement hors jeu.
Passionnée de lecture depuis longtemps, j’ai amassé tant de livres qu’ils envahissent mon espace vital. Cela m’est devenu évident lors du récent déménagement, d’autant que nous réduisons notre espace de vie de 110 m² à 60m².
Une question s’est rapidement posée : comment ranger les livres sans qu’ils envahissent tout l’espace ? Puis vint le temps des cartons, des cartons de livres, nombreux et pesants. Enfin il fallut assumer le regard accusateur, malgré un petit sourire en coin, de ceux qui aident gentiment au déménagement : — Un autre carton de livres ? De revues ? — Euh, oui, mais celui-ci est moins chargé… Conclusion n° 1 de ces derniers jours, ceux qui aiment les livres sont des bourreaux pour leurs copains déménageurs.
D’où mes questionnements :
La place des livres dans ma vie, dans ma maison ? Bien entendu je ne parle pas ici de caravane, de yourte, de tipi ou autre. Malheureusement, apprécier les livres et les bibliothèques nécessite souvent de vastes espaces de vie, des demeures généreuses, de grands appartements, de l’espace et des installations adéquates, ce qui implique des ressources financières, surtout avec les loyers exorbitants d’aujourd’hui, particulièrement en milieu urbain.
Quelle est la place d’une maison dans ma vie ? Est-il possible d’aimer la lecture tout en étant nomade ? Comment concilier un mode de vie nomade ou de locataire, qui ressemble à une envie constante de mouvement comme la mienne, avec la passion pour la lecture, les livres, le papier, sans surcharger les amis déménageurs ? Sans devoir occuper un logement de 150 m² avec un loyer exorbitant. Conclusion n°2, pour posséder une belle bibliothèque, accessible et facile à organiser, il est nécessaire d’avoir de l’espace, ce qui est souvent synonyme de coût élevé.
Vivre à l’intérieur ou à l’extérieur ? Privilégier l’espace fermé ou l’espace ouvert ?
Je me questionne, bien que j’aie déjà choisi le petit logement. Modeste à l’intérieur, grandiose à l’extérieur ; à quelques pas de la mer, avec vue sur des champs où vivent quelques vaches, des faisans et des lapins en liberté, non loin de lagunes accueillant parfois un couple de cygnes, un héron et des aigrettes. J’écris depuis la terrasse où le soleil brille, en compagnie d’un ravissant rouge-gorge, d’un pinson et de quelques mésanges qui gazouillent gaiement leur avis sur la question. Habituellement encline à l’interrogation et à la réflexion approfondie avant toute décision, cette fois, sans hésitation, le jardin et la maisonnette ouverte sur le ciel et la nature ont eu ma faveur.
Que faire de ma passion pour les livres ? Je suis consciente que nos déménagements ne sont pas terminés. De plus, j’ai l’intention de réaliser un jour mon projet de longue date, partir quelques mois avec un sac à dos, un crayon et de quoi lire. Ayant récemment décidé de publier mes textes en ligne au format ebook, je vais acquérir une liseuse. Cela serait plus professionnel de visualiser mes livres comme le font les lecteurs. C’est décidé, je franchis le pas. Ce n’est pas un grand saut, je me prépare mentalement depuis un moment (j’ai pesté contre le poids de certains livres cette année, leur rigidité, surtout le soir après une journée épuisante).
Je conserve des livres qui me sont chers depuis longtemps, tels que les recueils de poésie, les contes illustrés, les albums photos et les livres d’art. Pour les romans classiques et les nouveautés, je préfère les lire sur une liseuse. En préparation pour le déménagement, j’ai effectué un grand tri, y compris un nettoyage de la poussière, et j’ai donné ou vendu certains ouvrages que je pensais relire un jour, un jour peut-être…
Je vais attendre encore un peu avant d’investir dans une liseuse, car les frais de déménagement n’ont pas diminué au fil des ans. Cependant, dès que j’aurai fait l’expérience, je partagerai mon avis. Bon, à bientôt, un rayon de soleil m’invite à sortir…
PS : Il ne faut pas oublier les bibliothèques et les médiathèques, des endroits merveilleux pour ceux qui aiment lire, sans pour autant posséder immédiatement les livres qu’ils consultent.