Un vrai plaisir de lecture
Plus de lunette pour lire certains textes, plus de poids, plus de tranche (au centre) difficile à ouvrir. Lecture d’extraits avant de choisir en prenant son temps, (j’habite sur une île). J’ai lu plus de livres depuis que je l’ai que ces derniers mois, simplement parce que c’est pratique, agréable, lisible, léger et moins cher.
Premier livre lu et apprécié, « Elle marchait sur un fil » de Philippe Delerm, puis j’ai rempli mon panier de quelques friandises pour l’été, des essais :
- « Le Corset invisible » d’Eliette Abécassis et Caroline Bongrand
- « Trois conférences » de Simone de Beauvoir, Marguerite Yourcenar, Nathalie Sarraute, Elisabeth Badinter.
- Un classique : « L’Art d’écrire » de Gustave Flaubert
- Plus contemporain : « La liseuse » de Paul Fournel (intéressant de lire l’avis d’un éditeur sur le sujet)
- « La Marche du cavalier » de Geneviève Brisac
Des livres que je n’aurais pas trouvé si facilement et si rapidement. Un bel été en perspective riche de lectures variées.
- J’ai commencé la biographie « Manderley for ever » de Tatiana de Rosnay
- J’ai découvert les Nouvelles d’Annie Saumont
- J’ai lu un extrait du livre « Le labyrinthe du monde » qui me donne envie de me plonger dans les souvenirs de Marguerite Yourcenar.
- Il y a aussi tant de livres autoédités à découvrir…

Tous ces livres choisis, je les porte près de moi, sur la plage, dans une autre pièce, en weekend, à la terrasse d’un café, dans le bateau-bus, j’ai l’impression que c’est noël et que mon chausson déborde de choses merveilleuses à découvrir ; je crois que cela faisait longtemps que je n’avais pas eu autant d’enthousiasme pour un objet. Tant de pages à tourner, de mondes à découvrir et tout cela d’une façon si facile, si légère.
Je calme mon enthousiasme (même si je tape dans mes mains comme une gamine heureuse), je vous ferais un petit clin d’œil à la fin de l’année après quelques lectures.
Déjà quelques extraits du livre de Philippe Delerm « Elle marchait sur un fil », des passages que j’ai beaucoup aimés – J’espère en partager bien d’autres.
Et tant pis si je quitte un peu les autres. Je n’en pouvais plus d’être quittée.
Pourquoi faut-il ne plus rien attendre pour commencer à tout apprécier ?
J’ai l’impression d’être dans un dessin de Sempé, dit Pierre. Seulement des jeunes, des beaux, des riches, debout, assis ; et dans les phylactères un enivrement, un étourdissement de pensées positives. Dans un coin, juste un personnage qui dirait à un autre : « Tu sais, moi ça ne va pas fort, en ce moment. » Ça semblerait tellement défendu, tellement incongru, tellement hors jeu.