Pour le plaisir d’écrire bien sûr, de raconter des histoires mais aussi parce que ces écrits seront lus par beaucoup, appréciés ou non. Je n’ai jamais écrit de nouvelle et cette forme d’écriture me tente. Le cadre imposé est serré, entre 2000 et 6000 signes, quatre thèmes au choix, mais cela oblige à écrire le mieux possible, à aller à l’essentiel et à surprendre. Un bon exercice estival.
Pour la première nouvelle j’ai choisi le thème : « Ça fait deux heures qu’il l’attend ».
Je me suis prise au jeu de raconter une histoire en deux pages et je suis partie pour une deuxième nouvelle. Un été et quatre voyages dans le temps ? Peut-être, si je tiens le rythme et que le soleil ne m’ôte pas aux exigences de l’écriture.
J’ai embarqué sur le navire-écriture et pris le large.
La traversée est rythmée par mes sautes d’humeur, des moments de désespoir alternent avec d’intenses exaltations, je suis emportée par la houle… J’écris, je relis, je rature, j’écris… je rame, je rame, je suis le cap de ma belle espérance. Que se passe t-il sur le continent, dans le monde, dans la vraie vie, je ne sais pas. Quand je lève la tête au-dessus de mes cahiers, de mes feuillets épars où de mon ordinateur, j’observe la course des nuages et la danse des mouettes et des goëlands, j’avale un café chaud presque brûlant et je laisse la mer me bercer quelques instants. Oh ! Une idée ! Une image ! Un personnage me susurre quelque chose et c’est reparti !
Écrire, écrire.
En ce moment, quoi d’autre ?
Presque rien.
OUI mais…j’ai terminé une première histoire, la suite démarre à grande vitesse, les personnages ne me lâchent plus… Et puis il y a cette nouvelle sur le cahier bleu, ce roman en cours…ce conte qui me fait de l’oeil… Page 52, 82…livre 1, page 114, livre 2… nouvelle illustrée terminée, page 340… Une histoire sans fin, des numéros de pages s’affichent, disparaissent, reviennent… J’ai mis la grande voile !
J’espère que le vent de l’inspiration me sera favorable jusqu’au bout et que ma modeste embarcation tiendra le coup fasse aux assauts de mes incertitudes. Mener tout ce monde à bon port telle est ma mission à ce jour.
Lettre de Virginia Woolf à Vita Sackwille-West, le 16 mars 1926.
Pour ce qui est du « mot juste », tu es tout à fait dans l’erreur. Le style est une chose très simple, tout est dans le rythme. Une fois qu’on l’a compris, on ne peut plus employer des mots de travers. Mais, d’un autre côté, me voici assise à ma table de travail depuis une bonne moitié de la matinée, pleine à craquer d’idées, de visions et de tout le reste, et je n’arrive pas à les débucher, simplement parce que le rythme adéquat me manque. Or c’est quelque chose de très profond la nature du rythme, et cela va beaucoup plus loin que les mots.
Ni un livre, ni un livre numérique, ni un dessin animé, le diapolivre est une nouvelle façon pour les enfants d’entrer en littérature.
Un Kamishibaï Video
Avec ses deux cents illustrations accompagnées de la bande sonore vocale et musicale le diapolivre est un Kamishibaï vidéo. Comme au spectacle le conteur raconte l’histoire tandis que les illustrations défilent au rythme de la parole. Grinngrinn le petit cochon vit son aventure sur un écran tandis qu’une conteuse et un musicien tous deux professionnels racontent l’histoire. Un diaporama qui offre une nouvelle voie pour savourer une histoire. – Lire une histoire avec un diaporama sur support DVD – Pour les enfants de 3 à 8 ans
Objet culturel moderne, le Diapolivre est le passeur des modes d’expressions ancestraux que sont « la parole et le dessin », créé par rapport au procédé du Kamishibaï (petit théâtre d’image portatif, le conteur se sert du Kamishibaï pour y glisser des images qui illustrent ses contes). Au-delà d’un objet littéraire, le diapolivre représente le moyen d’offrir la lecture aux enfants qui n’y ont pas accès facilement, qu’ils souffrent d’un handicap physique ou mental ou qu’ils soient apprentis lecteurs ; et sans oublier tous ceux qui aiment qu’on leur conte des histoires. Bonneveine- Bibliothèque de Marseille
Contenu du DVD : – Bande sonore du texte intégral de 64 pages lu et raconté à deux voix accompagné de chansons et de musiques – Montage vidéo de plus de 200 illustrations – 36 minutes de lecture vivante (audio-vidéo) Auteure : Marie an Avel Illustrateur : Claude Fabiole (Sylvano B.) Musique et chants : Sylvano Bulfoni Conteuse : Marie an Avel Voix : Sylvano Bulfoni & Marie an Avel Diaporamiste: Marie Duquoc Durée : 36 minutes
Résumé : Dans une ferme du Finistère, Grinngrinn le petit cochon vit des jours heureux avec son ami Dédé le fils des fermiers et tous ses copains de la basse-cour. Jusqu’au jour où un vacarme infernal fait trembler les murs de la grange. Le destin de Grinngrinn va alors basculer à tout jamais. Voyager avec Grinngrinn, c’est franchir d’un bond furtif les rives mystérieuses d’une forêt magique.
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LA PROJECTION, LE PRÊT, LA CONSULTATION
Si vous souhaitez acheter le Diapolivre pour des projections publiques non commerciales ou pour le proposer en prêt et consultation, appelez l’un des diffuseurs-distributeurs suivants :
VHS – Paris
RDM Vidéo – Sannois
COLACO – Dardilly
CVS – Montreuil
L’ADAV –
Vous pourrez alors acquérir un contrat d’obtention de droits de projection, de prêt et de consultation.