Un matin d’automne
Je me suis mis en marche
Sous le soleil naissant
et l’air rafraîchissant
Par les sentes et les chemins
j’ai gravi la colline
longé le ruisseau chantant
et traversé le pré naissant
A la mi-journée
j’ai abandonné le dernier sac
la dernière clé et quelques pensées
pour cheminer au milieu des beautés
Plus léger mais plus vif
l’air m’a soulevé sans peine
J’ai accosté sur l’autre rivage
Glissé doucement vers l’éternel voyage
J’ai confié mes pas à l’herbe
Et laissé mes jambes soudain si légères
gravir les cimes d’or
pour saluer le plus beau soir de ma vie
Marie an Avel





















