Je remarque qu’au-dessus de l’article du Figaro, que je partage ci-dessous, il y a une bande audio pour les dyslexiques et les malvoyants. Un progrès nécessaire. Certains me disent encore préférer le livre papier au livre numérique, c’est comme ils veulent tant qu’ils ont de bons yeux. Il faut quand même savoir que grâce au epub 3 (format de livre numérique) les dyslexiques ont droit à une police de caractères qu’ils peuvent lire et les malvoyants à une lecture avec l’aide d’une voix synthétique ou une traduction en braille, donc la possibilité de lire la production littéraire comme tout le monde. Le progrès a ses dérives et ses avantages, pour eux c’est un réel avantage, une ouverture au monde, des découvertes, un véritable accès à la lecture.
« Il faut que les Français renouent avec la lecture »
« Tous les deux ans depuis dix ans, notre baromètre sur l’évolution des pratiques montre que l’on consacre de moins en moins de temps à la lecture. En 2022, l’étude « Les jeunes Français et la lecture » (Ipsos) a dévoilé que ceux qui ont entre 7 et 25 ans passent en moyenne 4 heures par jour devant un écran, alors qu’ils ne lisent pas beaucoup plus de 3 heures par semaine. De plus, 47% font souvent autre chose en même temps, comme envoyer des messages, aller sur les réseaux sociaux ou regarder des vidéos. Sans pour autant nier l’importance des écrans, nous voulons changer cette tendance. »
Quels sont les bienfaits de la lecture, selon vous ?
En ce qui concerne les effets produits par le « quart d’heure de lecture » en classe, les enseignants s’accordent à dire que cela permet aux élèves de se détendre, de développer l’envie de lire, le plaisir, et de stimuler la mémoire. Je pense que c’est le cas à tout âge. Personnellement, le livre a toujours occupé une place importante dans ma vie. Nous entretenons tous une relation personnelle à la lecture. Dans mon cas, il s’agit de la seule chose qui m’apaise et sur laquelle je puisse me reposer. C’est ma colonne vertébrale, en somme.
Régine Hatchondo, présidente du CNL, interviewée dans Le Figaro.
