Quand le printemps venait…

Quand le printemps venait, même le faux printemps, il ne se posait qu’un seul problème, celui d’être aussi heureux que possible. Rien ne pouvait gâter une journée, sauf les gens, et si vous pouviez vous arranger pour ne pas avoir de rendez-vous, la journée n’avait pas de frontière. C’étaient toujours les gens qui mettaient des bornes au bonheur, sauf ceux, très rares, qui étaient aussi bienfaisants que le printemps lui-même.

— Ernest Hemingway

Par Marie an avel

Autrice indépendante. J'écris et je publie des livres illustrés : jeunesse, adulte, livre audio.

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