Au plus fort de l’orage, il y a toujours un oiseau pour nous rassurer. C’est l’oiseau inconnu. Il chante avant de s’envoler.
— René Char
Quelques mots choisis, ceux du poète René Char, parce qu’il tenait sa lumière de sa liberté, ceux de Nina Berberova, parce qu’elle a vécu l’exil. Les poètes ont souvent fait lever l’espoir. Pour rendre hommage aux victimes des attentats, de Paris et d’ailleurs dans le monde entier…
Où l’esprit ne déracine plus mais replante et soigne, je nais.
Où commence l’enfance du peuple, j’aime.
Dans nos ténèbres, il n’y a pas une place pour la beauté.
Toute la place est pour la beauté.
Vivre, c’est s’obstiner à achever un souvenir.
Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s’habitueront.
— René Char, extraits de Poésies
Il arrive dans la vie de chacun que, soudain, la porte claquée au nez s’entrouvre, la grille qu’on venait d’abaisser se relève, le non définitif n’est plus qu’un peut-être, le monde se transfigure, un sang neuf coule dans nos veines. C’est l’espoir. Nous avons obtenu un sursis.[…] – Le roseau révolté
Rien n’est écrit d’avance, c’est nous qui créons l’avenir.
— Nina Berberova
