Je remercie Marie Thé, de l’émission littéraire « Entre les lignes » sur RCF Sud Bretagne, pour m’avoir reçue ce jour. Quel plaisir d’entendre son livre lu par une animatrice-lectrice aussi talentueuse. J’espère que ces lectures vous plairont et vous donneront envie de lire le livre. Mon intervention est moins expérimentée et plus hésitante (euh…) ; mais malgré tout, j’espère avoir fait de mon mieux pour vous inciter à découvrir ces deux tomes.
Un condensé de l’histoire : en restant sur la réserve pour le tome II (les mystères laissés en suspens dans le tome I, y trouvent leurs réponses) :
Nantes et la Bretagne, les Alpes et le lac d’Annecy, les côtes d’une île du Morbihan et sa laisse de mer… À travers la puissance évocatrice des paysages qu’elle traverse, Louison cherche à retrouver son passé oublié entre ses dix et ses dix-huit ans, suite à un accident. Elle poursuit sa quête, sans relâche, pour retrouver ses années effacées. Jusqu’à ce retour au domaine familial où, avec l’aide de ses enfants, passeurs de vérité, elle va enfin avoir la révélation de secrets enfouis. La vaste demeure des Hamon de Quelen recèle un passé mystérieux qu’il convient d’explorer. Louison perçoit les murmures de l’invisible, effleurant l’au-delà avec délicatesse.
Dans ces deux tomes : On invoque les divinités, On converse avec les défunts, On communique avec les animaux, On échange sur la place des femmes dans le monde, On célèbre l’art et les artistes. Un récit porté par l’amour et l’amitié, qui mêle quête personnelle et relations familiales. Une ode à la mémoire, à la famille, à l’art et à la résilience.
Nous nous organisons pour mettre les deux tomes sur Dilicom, ce qui permettra de le commander dans toutes les librairies en France.
Comment avoir une dédicace ? Un marque-page du livre ?
Pour cela nous participons à de nombreux Salons du livre en Bretagne (vous pouvez suivre notre actualité à la page évènements du site, sur Facebook et Instagram). L’hiver nous faisons des Marchés de Noël.
Quand vous vous procurez le livre dans notre boutique en ligne nous offrons le marque-page et une dédicace si vous le souhaitez.
Comment ne pas être touchée et émue en écoutant cette chronique littéraire, si élogieuse envers le personnage de Louison, ma compagne imaginaire de ces quatre dernières années, que j’ai tant de mal à quitter alors que je m’attèle à la publication du tome II ?
Je remercie Jean-Benjamin Jouteur pour ce retour de lecture, à la fois délicieux, émouvant, profond et d’une remarquable finesse. Sa perception de mon travail d’auteure autour de ce roman est subtile, juste et inattendue. Je n’avais pas conscience de tout ce que j’avais exprimé à travers l’histoire de Louison, tant les mots nous emportent au-delà de nous-mêmes.
Profondément émue à l’écoute de sa chronique vidéo, j’ai ressenti le besoin d’aller marcher sur le sentier côtier pour apaiser mes émotions. J’y suis restée un moment, le regard perdu dans les étoiles.✨ Entendre quelqu’un parler avec enthousiasme et poésie d’un travail que l’on a accompli, seule avec ses personnages pendant de longs mois, est une expérience à la fois déstabilisante et réconfortante.
Son regard de lecteur révèle un esprit pénétrant et clairvoyant. C’est toujours difficile de s’exprimer sur ce que l’on écrit. Je suis touchée qu’il ait pris le temps de parler de mon roman. C’est un cadeau inestimable. J’espère pouvoir lui rendre la pareille, car j’ai apprécié son livre, « La Messagère de Verre« .
Le tome II du roman : « Les souvenirs oubliés sont-ils perdus à jamais » dont le premier tome « Louison » a captivé les cœurs, s’apprête à embraser l’été.
L’été s’invite sur les pages de mon tome II, là où Louison et ses enfants évoluent au gré des flots du lac d’Annecy. Sur mon île bretonne, le contraste est saisissant : la pluie et le vent rythment mes journées. C’est dans cette ambiance que je tisse les fils de mon récit, que les pièces du puzzle se mettent en place, parfois de leur propre chef. Un voyage passionnant, une exploration qui révèle de nouveaux angles de l’histoire.
Après un premier tome vibrant dans l’effervescence de la ville de Nantes, l’héroïne, une artiste peintre, mère de trois enfants, se retrouve à un carrefour de vie. Séparée de son conjoint et confrontée à un revers professionnel, elle est contrainte de retourner dans la demeure familiale, là où les tensions avec ses parents, figures de la haute bourgeoisie, sont palpables.
Le voyage continue au bord du lac d’Annecy
Dans le premier tome nous avons découvert une artiste confrontée à une crise d’amnésie, des secrets de famille longtemps dissimulés et la force de l’amitié féminine. Ces éléments ont tissé la toile d’une histoire riche et intrigante, où chaque souvenir retrouvé et chaque vérité dévoilée nous a tenus en haleine.
Un retour aux racines plein de défis
La chaleur étouffante des non-dits familiaux
Louison doit naviguer dans les eaux troubles des relations familiales, tout en cherchant à se redéfinir en tant qu’artiste et mère.
Un cadre idyllique pour une histoire poignante
Le lac d’Annecy, avec sa tranquillité apparente, contraste avec la tourmente intérieure de l’héroïne. L’histoire explore la dynamique complexe entre l’indépendance d’une femme contemporaine et les attentes traditionnelles d’une famille aristocratique. Préparez vous à être emporté dans un tourbillon d’émotions, de révélations et de résilience. Des personnages authentiques et des intrigues qui résonnent avec la vie d’aujourd’hui.
La crise d’amnésie pourrait-elle resurgir ou révéler de nouveaux secrets ?
Comment les amitiés féminines soutiennent-elles l’héroïne dans son retour à la demeure familiale ?
La sœur de Louison est-elle vraiment ce qu’elle laisse paraître ?
Et ces personnages inattendus, surprenants et nouveaux, mais liés à Louison par le passé, vont-ils réveiller ses souvenirs oubliés ?
Je vous invite à plonger dans le tome I, si vous ne l’avez pas encore lu, à sentir le souffle du vent breton qui porte les échos de cette aventure littéraire. Il est disponible en format papier et numérique.
Il y a des genres et des degrés de solitude. Une île au milieu d’un lac, c’est un genre de solitude ; mais les lacs ont des bateaux, et on peut toujours espérer une visite.…
Tome I « Louison » MARIE AN AVEL À Nantes, dans son atelier d’artiste au cœur du passage Pommeraye, Louison peint, compose et reçoit les membres de la loge des fées. Il y a longtemps,…
Il y a des genres et des degrés de solitude. Une île au milieu d’un lac, c’est un genre de solitude ; mais les lacs ont des bateaux, et on peut toujours espérer une visite.
Aldo Leopold
En ce moment ma plume est en Haute-Savoie, sur la rive Est du Lac d’Annecy, où Louison, l’héroïne de mon roman : « Les souvenirs oubliés sont-ils perdus à jamais », a retrouvé sa famille. C’est l’été, elle vient de tout quitter et de faire 800 km sous une chaleur torride. Elle s’installe dans un chalet prêté par ses parents, les enfants randonnent et se baignent, surveillés par les hautes montagnes sentinelles. Luxe, calme et volupté… sur la riviera alpine… Une scène qui ressemble à une belle carte postale, mais comme vous le savez, il ne faut pas se fier aux apparences.
Talloires
Va-t-elle retrouver la mémoire de ses années d’adolescence ? Comprendre ce qui s’est passé l’été de ses 17 ans ? Vous le saurez en lisant le Tome II, qui attend l’été – des températures plus agréables – pour mettre le nez dehors.
Il y a une différence de température avec les -3° que nous avons eus en janvier, un des privilèges de la création, changer de vie et de paysage…
Lac d’Annecy
Pour terminer ce tome II, je passe l’hiver à l’écart du monde, sous la présence tutélaire de la nature. Dans une étroite connivence avec l’île où je vis, bout de terre entourée d’eau, peuplée d’arbres, de pierres, de lagunes, de longues bandes de sable et d’algues, traversée par les vents et la pluie, par les bernaches venues de Sibérie, j’observe le passage de la saison. Complètement isolée ? Quand on écrit un roman on reste au cœur de la vie, avec densité, je vogue sur un fleuve parallèle au flux quotidien, une navigation qui me donne de la visibilité. Un roman englobe tout ce qui existe mais il ne se résume pas à la réalité, il tente de montrer l’essence de l’existence qui ne se saisit pas dans le flux de la vie ordinaire. Il est intemporel.
Hiverner ou Hiberner
Immobilité pendant quelques mois. L’ours n’hiberne pas, il hiverne. Son sommeil léger peut être entrecoupé d’éveils. Hiverner s’emploie à propos d’animaux qui passent l’hiver dans un lieu plus tempéré, à l’abri des intempéries, leur métabolisme est profondément ralenti, mais pas léthargique. La marmotte, le hérisson, la chauve-souris, la grenouille, la tortue peinte, l’engoulevent de Nuttall, le lémurien, le loir, etc. hibernent. Hiberner s’emploie à propos de certains animaux pour signifier qu’ils passent l’hiver dans un état d’engourdissement ou de profonde léthargie.
Pierre Bonnard
Si j’ai bien compris la différence entre hiberner et hiverner, je dirai que j’hiverne, à ma façon. Longues heures d’écriture entrecoupées de marches sur les chemins côtiers en compagnie de mon ki (chien). Mes alter ego fictifs ne me laissent pas dormir plus qu’il ne faut, ils sont plein d’énergie, passionnés, imprévisibles, des scènes inattendues surgissent et m’emmènent parfois tard dans la nuit. Je reste à l’écoute, entre maîtrise et abandon.
Les jeux favoris de la nature : la recette de la créativité. La nécessité seule n’engendre que de la monotonie, le hasard seul n’engendre que du fouillis. La nature joue sur les deux tableaux. Elle associe le hasard et la nécessité pour fabriquer des œuvres toujours plus structurées.
Hubert Reeves
J’aime vivre cet instant de création, d’invention, approcher d’autres vies, tenter de comprendre ces « autres » qui m’entourent. C’est une grande jouissance de vivre pendant plusieurs mois la vie de quelqu’un d’autre. Essayer de dire son intériorité, chercher le frémissement invisible, regarder au-delà.
Henri Lebasque
Des personnages apparaissent en filigranes du destin de Louison. Quand des personnages s’incarnent, quand on les rencontre, les suites sont inépuisables. D’autres personnages autour d’eux peuvent devenir des personnages principaux. Aurais-je assez d’une vie pour les raconter ? Ce n’est pas toujours paisible, l’écriture demande une énergie considérable, c’est une bataille avec soi-même. Une manière d’essayer de comprendre la vie, la mort, pourquoi sommes-nous là ? Quel sens donner à l’existence ? Ce que j’ai appris sur les hommes et le monde je l’ai appris dans les grands romans.
Écrire un roman c’est une aventure — c’est une hypothèque consentie pour des mois, pour des années quelquefois — sur votre tranquillité, sur votre insouciance : on a toujours l’esprit plus ou moins occupé.
Écrire m’aide à vivre, à réenchanter le monde. Ce n’est pas un refuge ni une échappatoire mais la possibilité de trouver quelque chose qui fasse sens face aux troubles, aux égarements de notre époque. Les artistes que j’aime et qui m’aident à surmonter les problèmes de l’existence, sont ceux qui transforment l’ombre en lumière. La beauté et la poésie sont des résistances possibles.
R.Wouters
Au milieu de la maison, dans la lumière de la fenêtre, assise à mon bureau ou plutôt accrochée à ma table comme l’huître à son rocher, entourée de livres, de papiers, de chapitres, d’images et de stylos, j’explore de nouveaux territoires narratifs, l’écriture de ce roman en diptyque m’apprend beaucoup.
Tandem stylo-carnet
Début janvier mon ordinateur a – lui aussi – décidé d’hiberner, mais pour longtemps, la carte-mère a lâché. Avant de me précipiter sur une nouvelle machine, j’en profite pour reprendre l’écriture à la plume, au stylo-plume précisément. C’est plaisant et inspirant.
Courbes, arabesques, espaces libres, ma plume glisse avec douceur sur le papier et j’assiste à la naissance de phrases qui échappent à ma volonté, des mots s’inscrivent malgré moi sur la feuille. Ces lignes deviennent paragraphes, certains m’apprennent ce que je ne savais pas, la plume me guide.
Je suis ravie de ce contact avec le papier, j’aime l’odeur de l’encre fraîche, je remarque que l’utilisation du stylo plume améliore ma concentration et ma créativité, il m’offre une sensation plus personnelle et intime de mon travail. Et, ce qui n’est pas négligeable, avec cet outil j’ai une meilleure posture.
L’écriture est un dessin, souvent un portrait, presque toujours une révélation.
Colette
R.Wouters
Quand j’arrive au bout d’un long cheminement, j’emprunte l’ordinateur de mon compagnon, pour réviser, épurer, corriger. Comme instrument de création, le stylo plume est parfait, mais comme instrument de correction la machine est très utile.
J’aime bien l’idée de la littérature comme un océan, dans lequel chaque livre, qu’il soit publié ou qu’il reste inédit, est pareil à une bouteille à la mer, lancée au hasard des vents et des courants, et qui porte parfois son message à l’autre bout du monde ou à l’autre bout du temps.