Entre le flux et le reflux
Leurs corps ondulent sous la houle, entre flux et reflux ils s’accordent au doux rituel. Ils sont seuls maintenant, immobiles – ils regardent.
« Les photographies entretiennent un dialogue avec le texte… »

Leurs corps ondulent sous la houle, entre flux et reflux ils s’accordent au doux rituel. Ils sont seuls maintenant, immobiles – ils regardent.











N’oubliez pas l’hospitalité ; en l’exerçant, quelques-uns ont logé des anges, sans le savoir.
Je ne sais plus où j’ai lu ces mots ni qui les a écrits, je les ai retrouvés notés à la va vite sur un de mes carnets (les carnets sont un peu comme des greniers où l’on retrouve parfois des trésors oubliés).
Avec tout ce qu’on entend et voit sur les migrants, les réfugiés, les sans-logis, les expulsés, ces mots sont des bougies allumées dans la nuit.

Photo ©Marie an Avel

Fin septembre, l’île de Groix, Bréhat, Batz, l’île aux moines, etc. chacune leur tour, accueille « Le festival des îles du Ponant ».
Sur le stand de l’île d’Arz vous trouverez des ouvrages des Exp.éditions imaginaires…






Lorsque j’étais enfant et que mon regard se perdait dans le lointain j’imaginais ma vie plus tard, assise là-haut tout près de l’horizon. À cet instant je pensais que ce haut point du ciel serait à ma portée avec quelques années de plus, je pensais que la grande personne que j’allais devenir atteindrait rapidement ce zénith si lumineux, si attirant.
Comme je me trompais…
— Marie an Avel
Photographie à la une – Alice rêve ©Marie an Avel

Le Poète est semblable au prince des nuées
Charles Baudelaire, L’albatros
Qui hante la tempête et se rit de l’archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l’empêchent de marcher.
© Photographies de Marie an Avel

Le monde des îles, du mythe à la réalité, de l’île rêvée à l’île réelle.
L’île fantôme que le marin a cru voir sur l’océan. L’île déserte qui à la fois effraie et fait envie.
La plus belle île du monde est-elle celle que l’on rêve ou celle de nos origines ?

Marcher sur les sentiers déserts à cette époque de l’année, recevoir cette luminosité puissante qui s’insinue en moi et me transporte, regarder les verts, les bleus, les gris de payne, si profonds, si nuancés par endroit, qu’ils me font tressaillir ; j’aime ces pins penchés au-dessus de la mer, cette petite forêt éclairée d’or et de cuivre, cette pointe de rochers ou apparaissent les veilleurs des marées ; j’aime être entre la terre et l’eau, tout près d’eux ; faire une halte au bourg, une rencontre, échanger quelques mots, seuls – ensemble, assis au soleil sur une terrasse abandonnée du monde, presque hors du temps…
Une île Une île au large de l'espoir Où les hommes n'auraient pas peur Et douce et calme comme ton miroir Une île Claire comme un matin de Pâques Offrant l'océane langueur D'une sirène à chaque vague [...] J. Brel