Comment ne pas être touchée et émue en écoutant cette chronique littéraire, si élogieuse envers le personnage de Louison, ma compagne imaginaire de ces quatre dernières années, que j’ai tant de mal à quitter alors que je m’attèle à la publication du tome II ?
Je remercie Jean-Benjamin Jouteur pour ce retour de lecture, à la fois délicieux, émouvant, profond et d’une remarquable finesse. Sa perception de mon travail d’auteure autour de ce roman est subtile, juste et inattendue. Je n’avais pas conscience de tout ce que j’avais exprimé à travers l’histoire de Louison, tant les mots nous emportent au-delà de nous-mêmes.
Profondément émue à l’écoute de sa chronique vidéo, j’ai ressenti le besoin d’aller marcher sur le sentier côtier pour apaiser mes émotions. J’y suis restée un moment, le regard perdu dans les étoiles.✨ Entendre quelqu’un parler avec enthousiasme et poésie d’un travail que l’on a accompli, seule avec ses personnages pendant de longs mois, est une expérience à la fois déstabilisante et réconfortante.
Son regard de lecteur révèle un esprit pénétrant et clairvoyant. C’est toujours difficile de s’exprimer sur ce que l’on écrit. Je suis touchée qu’il ait pris le temps de parler de mon roman. C’est un cadeau inestimable. J’espère pouvoir lui rendre la pareille, car j’ai apprécié son livre, « La Messagère de Verre« .
Le dernier marché de Noël à Séné s’est terminé en beauté. En compagnie de notre cher ami Bernard, qui, ô surprise, a remporté le lot à gagner en devinant son poids exact : 3 kg 125 ! L’estimation de Bernard était parfaite, et que ce soit par chance ou par un don inné pour la pesée, il a gagné ! ✌️ Vins, chocolats, gâteaux, petits pots de délices de la mer, etc. J’ai oublié tout ce que le panier contenait, mais il regorgeait de mets délicieux. Est-ce grâce à sa nappe jaune porte-bonheur ? Les objets gardent leurs mystères, mais ce jour-là, Bernard a également vendu plus de livres que d’habitude. L’esprit de Noël était bien présent ! ✨
Nathalie était avec nous, elle a assisté au succès de notre ami, Totoche aurait bien goûté les petits pâtés. Quant à moi, j’ai acheté et lu le beau livre des aventures de Totoche, « Totoche, le petit chien des Mackintosh », que je vais mettre sous le sapin, dans les chaussons de mes petits-enfants. Incroyable ces liens invisibles qui nous unissent. Je pensais au voyage de Jean-Benjamin en Écosse, à Anna, un personnage de mon roman, qui rêve de s’y rendre pour retrouver Laurent McF… chut ! Tome 2… en chemin.
Ces jours-ci, j’ai lu et feuilleté le recueil de poèmes de Nathalie, illustré de ses photos. Quelle poésie ! Tout en douceur, en grâce, en paysages… « Impressions du jour » À Islandi, un livre à découvrir, à offrir, à déguster sous le soleil hivernal, en compagnie d’ « Anges perdus ». Passe, passe l’année…
Sur le stand voisin, se trouvait la joyeuse troupe des auteurs de Donjon éditions, à côté de nous les Editions Mané Huily, Hubert jouait des notes d’humour entre deux ventes ; Samuel toujours inspiré dessinait de nouveaux projets pour ses bandes dessinées humoristiques.
J’ai fait la rencontre d’une relieuse d’art talentueuse, oh les magnifiques cahiers, les carnets inspirants où la plume glisse avec volupté… J’ai découvert un photographe qui imprime sur des coquilles d’huîtres…
🍷🍟 Vin chaud, crêpes, frites, soupe de légumes, préparés par l’association des parents d’élèves de l’école Dolto. Un délicieux déjeuner, servi avec gentillesse sur place. Les enfants nous ont même proposé des haïkus de leur composition, illustrés en couleurs.
En fin de journée, nous avons eu droit à la « Batucada », des percussionnistes pleins d’énergie et de rythme. 🥁 📖 Il était une fois… Le marché de Noël de Séné, toujours aussi sympathique et joyeux. À très bientôt !
Mercredi dernier, j’ai fait une séance de dédicace à Vannes, pour promouvoir mon livre intitulé : « La nuit des flambeaux « . Cette histoire raconte les préparatifs du 31 octobre par une communauté secrète. À travers une gazette saisonnière et conviviale, on découvre les activités d’un peuple invisible vivant aux abords d’une vaste forêt, non loin du domaine abandonné des « Tant-Valoin », illustres explorateurs botaniques.
La magie des rencontres littéraires
Le temps était agréable, une journée ensoleillée, la libraire m’avait placée à l’extérieur, en face d’un splendide platane paré des couleurs de l’automne. Sur la petite place, des personnes lisaient sur les bancs, créant l’atmosphère parfaite pour échanger avec les passants et, si l’envie leur prenait, acheter mes livres. Bien que j’ai vendu peu de livres, la journée a été marquée par des rencontres charmantes et joyeuses, des échanges chaleureux.
Des jeunes Espagnoles en voyage en Bretagne se sont arrêtées, séduites par la rencontre avec une autrice française. Je ne réalisais pas que le simple fait d’avoir écrit quelques ouvrages puisse éveiller une telle admiration. Un échange de sourires dans un joyeux mélange de français, d’espagnol et d’anglais, entrecoupé de langage des signes de part et d’autre, surtout de ma part. Des sourires et un échange plein de ferveur, un véritable enchantement, à conserver précieusement en mémoire pour les jours de doute et de grisaille.
Un homme de grande taille est apparu, entièrement vêtu de noir, une canne surmontée d’une tête de mort à la main, un adorable ours en peluche à la boutonnière. Il s’est arrêté devant mes livres, affichant un air amusé et malicieux. Il m’a raconté des anecdotes très drôles sur halloween, m’a donné des conseils pour évider au mieux une citrouille, il m’a complimenté sur le choix de mon potiron, que j’avais mis en décor. Un conteur de légendes a enrichi ma « Nuit des flambeaux », de sa présence distinguée, lui donnant ses lettres de noblesse.
Un couple et leur petite fille ont exprimé leur enthousiasme à la lecture du résumé de Minipatte, une minuscule araignée qui quitte le grenier pour s’aventurer au rez-de-chaussée et participer à la fête de Noël. « C’est merveilleux cette imagination, comment peut-on vous suivre, notre fille va grandir, si vous écrivez d’autres histoires, ce serait un plaisir de les découvrir… «
Un professeur d’université de Lyon, de passage à Vannes a été intéressé par Louison et ses amies. Il travaille sur un sujet concernant la chevelure des femmes. Ai-je mentionné leurs cheveux dans le premier tome ? Dans le second tome ? Des femmes, certes, mais leurs cheveux, pas vraiment. Mes héroïnes ont d’autres soucis, mais vous avez raison, cher professeur, elles prennent parfois plaisir à se coiffer pour se sentir belles. Pour se rendre à un bal ? Peut-être… Il n’y a pas que Cendrillon qui raconte l’histoire d’un grand bal. (Un bref aperçu du tome 2, qui sera publié très prochainement).
Un photographe m’a immortalisée entre les échafaudages, et la librairie entourée de vieilles pierres, séduit par l’atmosphère du lieu. J’avais noué ma cravate à la manière d’Harry Potter, ou plutôt d’Hermione, pour attirer l’attention des passants et leur recommander la lecture de ma « Gazette de Kelfennin« , tout en les invitant à allumer les flambeaux pour la nuit du 31.
Un couple s’est arrêté devant ma table, impressionné par le nombre de livres que j’avais écrits : « C’est vous qui avez écrit tout ça ? C’est formidable, bon courage. » Je les ai remerciés pour leur soutien, pour ce travail de l’ombre qui ne se révèle que lors des séances de dédicaces ou des Salons du livre.
Puis elle est apparue, une petite dame accompagnée de sa fille, évoquant la dame au caddie du tome I de mon roman : « Les souvenirs oubliés sont-ils perdus à jamais« . Elle s’est arrêtée pour parcourir « Louison », a étreint le livre comme un précieux trésor et l’a emporté. Si elle avait été la seule à acheter mon roman, j’aurais malgré tout été comblée. « Louison » l’a captivée au premier regard, son visage s’est éclairé ; peut-on parler de coup de foudre pour un livre ? C’est pour cela que j’écris : pour éveiller cette passion, cette étincelle dans le regard de mes lectrices et lecteurs.
Née en octobre, je suis une enfant de l’automne, ce mercredi j’étais dans mon élément, baignée par la douce lumière du jour, dans la joie du partage.
Après un été bien rempli et joyeux, nous sommes ravis de vous annoncer le retour tant attendu des Salons du livre et la suite de nos séances de dédicaces, marquant ainsi l’arrivée de l’automne. Le premier salon de ce dernier trimestre 2024 se tiendra à Guégon, le dimanche 29 septembre. C’est avec une immense joie que nous retrouverons nos fidèles lecteurs et lectrices, ainsi que nos auteurs amicaux, pour partager ensemble des moments littéraires inoubliables.
Bien que l’automne soit resté avec nous toute l’année, nous avons néanmoins savouré une dernière semaine ensoleillée, avec des baignades, de savoureuses tartes aux mûres et la cueillette de framboises. C’était assez plaisant, même si la grisaille et la pluie ont parfois masqué le soleil. Nous nous consolons en pensant que cela vaut mieux que les incendies de forêt, les inondations et les ravages de la guerre.
Au plaisir de vous revoir très bientôt pour célébrer notre passion commune pour la lecture et l’écriture, sous le doux murmure des pages qui se tournent.
Sous le voile du secret comme sous celui de la nuit, chacun dissimule sa vraie vie, celle qui présente le plus grand intérêt.
A. Tchekhov
Si vous aimez l’histoire, la petite et la grande, ce livre est fait pour vous. Si vous êtes attiré par les récits d’amour, les amitiés complexes et troublantes, la passion ardente, intense et tragique, les apparitions, les amours éphémères abordés avec humour, alors cette lecture vous est destinée.
Si les enquêtes policières, les mystères et les complots vous captivent, si vous prenez plaisir à déceler les indices, Archibald Appelton vous entraînera dans son histoire extraordinaire jusqu’à la toute dernière phrase.
Je l’ai lu en 2 jours, durant un week-end de pluie et de vent, c’est assez courant ces derniers temps, l’automne joue les prolongations… Mais peu importe, soirée d’hiver, d’été, après-midi pluvieux, en compagnie d’Archibald Appelton on ne s’ennuie jamais. On rit, on sourit, on adhère à ses colères, on est secoué et ému par les tumultes de la grande Histoire et ses tragédies, on aime passionnément, et on nourrit de grands espoirs pour lui…
La lignée est-elle cruciale ? Qu’en pensez-vous ? Avec l’âge, les questions sur l’ascendance et l’au-delà semblent émerger inévitablement.
Je le relirai probablement, pour moi c’est le signe d’un bon roman. Je découvrirai sans doute de nouveaux éléments, et je me laisserai volontiers tenter par une autre balade à la pointe du Bill, près de ce pin majestueux, à Moustérian, cet endroit enchanteur.
Le style de Bernard se caractérise par une prose élégante, fluide et poétique, animée par un personnage principal attachant. Vous trouverez de nombreuses palettes dans les personnages secondaires, des contrastes qui enrichissent et approfondissent le récit.
Il est reconnu que lorsque cinq individus assistent au même événement, il existe cinq perceptions différentes. Nos jugements ne sont jamais objectifs ; nous sommes inévitablement subjectifs.
Ceci est mon humble avis de lectrice : si vous souhaitez vous forger votre propre opinion, explorer les profondes interrogations d’Archibald (je l’appelle par son prénom, nous avons partagé un moment à travers ces pages), ses soucis, les rebondissements qui parcourent sa vie, l’incroyable dénouement de l’histoire, je vous recommande vivement de lire ce livre.
Bonne rentrée à tous les enfants, petits et grands !
1, 2, 3, 4, 5, a, b, c, d, e, plein de chiffres, des lettres et des mots à apprendre, des comptines, des chansons et des poèmes… Une multitude de savoirs à découvrir.
La foirinette avec les copines et les copains, ceux de l’an passé et les nouveaux à rencontrer ; avec des avions de papier on peut atteindre la lune…
La semaine
Lundi est dans la lune Mardi lui rit au nez Mercredi mange des prunes Jeudi boit du thé Vendredi suce son pouce Samedi joue aux dés Et Dimanche dort toute la journée