L’épiphanie

L’épiphanie, du grec epiphaneia : « apparition », clôt le cycle magique des douze jours par une « nuit des Rois »… Rois mages guidés par l’étoile, roi Hérode menant sa chasse infernale, rois divins des antiques dieux solaires et roi de carnaval. La fête des Rois est aussi ancienne que Noël. Lors des saturnales, les romains tiraient déjà les rois avec des fèves…

La coutume veut que le gâteau soit découpé sous une serviette blanche afin que le secret de la fève reste gardé, et présenté au père par le plus jeune enfant. « La part à qui ? » demande le père en désignant un quartier, et c’est l’enfant qui fait son choix dans l’assemblée. Mais la première part , « la part à Dieu » doit être mise de côté pour le premier pauvre qui viendra la chercher. Celui ou celle qui a la fève est couronné.e roi ou reine.

En Angleterre, une fève désignait un roi, un pois la reine. En écosse, le pudding traditionnel contenait, en plus d’une pièce de monnaie, un brin de myrrhe poivré d’un grain d’encens.

Des bandes de miséreux, d’enfants de chœur, arrivaient de partout frapper aux portes des plus riches, réclamer la part à Dieu, au Roi et à la Reine de la fête.
En Bretagne, c’est un cheval orné de rubans et branchages, monté par deux mannequins recouverts d’un drap qui conduisait la cohorte des quêteurs.

S’envolaient refrains et couplets par-dessus les toits… ♫♪♫

Par Marie an Avel

Autrice indépendante. J'écris et je publie des livres illustrés : jeunesse, adulte, livre audio.